A 17 ans, ses idoles du club de foot féminin refusent d'abuser de son homo-virginité alors qu'elle ne demande que ça.
A 19, sa meilleure amie hétéro se vexe parce qu'Océane Rose Marie n'est pas amoureuse d'elle, alors que bon, puisqu'elle est lesbienne, quand même, c'est la moindre des choses...
A 22 ans, elle se prend des vents en boîte par les gouines ultra branchées et à 25 elle rencontre le grand amour, enfin... presque.
A 30 ans, grâce à LWord, la série culte des lesbiennes invisibles, elle devient une sexahoolic et rôde la nuit dans les bars de tous bords pour trouver des proies.
Tour à tour allumeuse, refoulée, branchouille, amoureuse ou prédatrice sexuelle, Océane Rose Marie rappelle forcément quelqu'un ou une situation qu'on a connus.
Océane Rose Marie raconte ses ratés et ses grandes jouissances avec une fantaisie qui ravira les homos comme les hétéros.
Les spectacles sur le sujet sont plutôt rares (mis à part Louise De Ville) et en plus celui-là est particulièrement réussi. Derrière Océane Rose Marie se cache Oshen, la chanteuse. Ses concerts étaient déjà des shows. Il fallait faire un pas de plus pour revenir à ses premières amours de comédienne.
Elle fera ses gammes, du club de foot féminin de son adolescence où les vraies dures ne veulent pas l'homologuer à la fébrilité sexuelle post-"L Word", en passant par la meilleure copine vexée de ne pas être convoitée, les gouines hyperbranchées en boîte, une star de la chanson française dont elle ne taira que le nom, et Nathalie, ah, Nathalie, l'amour de sa vie, ou presque.
"Mais attends, t'es lesbienne? C'est pas possible!" "Mais si tu aimes la pénétration, pourquoi tu te fais pas des mecs?" "Tu n'es pas si laide, tu peux te trouver un garçon"... Tous les clichés défilent dans la vie d'Océane Rose Marie, pour une heure d'un one woman show rythmé, où l'on passe du sourire à la franche rigolade.