Il y a des jours où mon décodeur sémantique interne a des ratés. Je trouve ce matin sur la toile cette pub de Yaniv Edry pour la vodka Smirnoff qui semble vouloir s'adresser au public qui fréquente la gay pride de Tel Aviv. Je m'attends donc à une dose de sensualité homoérotique, la recette habituelle des publicitaires: du jeunisme, du muscle, des frôlements et des suggestions d'étreintes sensuelles entre des hommes qui se mélangent à d'autres hommes et des femmes qui s'approchent d'autres femmes.
Bernique. Le réalisateur de la séquence est sans doute tombé dans la marmite hétéroérotique juste avant le tournage. En écarquillant bien les yeux, je vois bien quelques confusions possibles, mais à la grosse louche, les slips se pressent contre les bikinis. Il y a bien quelques étreintes viriles amicales telles que le monde du sport les supporte, mais rien vraiment qui dépasse la franche camaraderie, sauf peut-être un fort bref moment un regard glissé ou une tête qui se penche...
Allez Smirnoff, encore un petit effort! De toutes façons, qui a vraiment envie de boire de la vodka à la piscine?