Encore des statistiques, ou comment un baiseur se fait baiser
Publié le 20 août 2010 par Julianomessoa
Il n'y a rien de plus terrible pour un homme en pleine force de l'âge que de tomber sur une femme totalement frigide. Il faut déjà qu'il n'ait pas de cul sachant qu'un peu moins de 20% des femmes n'ont jamais connu d'orgasme. Vous allez me dire que c'est déjà pas mal et je vous suis complètement. Je faisais donc partie des quadras chanceux qui n'avaient jamais fait de telles rencontres incongrues, repoussant les statistiques jusqu'au zéro absolu compte tenu du nombre conséquent de partenaires ultra réceptives que le destin avait bien voulu mettre sur ma route depuis l'âge de ma puberté. Mais la vie est bien cruelle parfois et je viens d'enchaîner une paire de relations catastrophiques qui m'ont laissé sans voix... ou plutôt sans os, car je ne bande plus depuis ! La première était grande, élancée, des jambes sous les aisselles, la peau mate, enfin tout ce qui normalement transforme mon poireau en aubergine violacée. C'est d'un salsifis dont j'ai hérité après avoir déployé toute ma science cunnilingale 50 minutes durant sans le moindre soupir de contrepartie. C'est donc la langue paralysée et l'outil replié dans son étui de couilles que je jetais l'éponge pour la première fois de ma vie, non sans vérifier si la belle ne s'était pas même endormie. Mais elle ne dormait pas. Qu'avait-elle pu penser tout ce temps là ? Je ne lui posais même pas la question malgré ma curiosité réelle en matière de satisfaction féminine. Pourquoi ne m'a-t-elle pas arrêté avant ? Autre question qui resterait sans réponse. J'aurais pu tenter autre chose mais mon état ne le permettait pas et Madame ne semblait pas disposée à ranimer ma viande de quelle que manière que ce soit. Je la laissais donc là et partais abasourdi par ce premier échec au goût amer. Bien décidé à m'en remettre rapidement, comme un jockey remontant sur le cheval qui l'a mis à terre, je m'attaquais le lendemain à une brune électrique au sourire carnassier. Je ne ressenti pourtant ni électrocution ni morsure... Elle fut juste plus élégante que sa cousine Frida en stoppant mon léchouillage au bout de 5 minutes et en me lançant le plus naturellement du monde : "Au fait, il faut que je te dise, je n'ai jamais joui de ma vie. J'espère que ça ne te gêne pas au moins ?". "Mais absolument pas cousine !", hurlais-je dans ma tête, "C'est tout à fait banal !". Sympa quand même elle me gratifia d'une branlette, mais bien trop peu appuyée et à laquelle j'ai dû participer pour y mettre le point final. La fameuse loi des séries. Le pas de bol qui peut vous bousiller un mec pendant des mois. Faudra que je sois fort pour encaisser tout ça bordel ! Morale de l'histoire : passer 35 ans, une femme qui n'a jamais pris son pied ne connaîtra jamais l'extase, et c'est pas la faute de tous les braves connards qui ont essayé !!! Point barre.