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Ou comment je me suis encore pris pour Charles Denner aujourd'hui... 12, 3x4, 1 et 2, c'est le nombre de femmes jeunes et moins jeunes que j'ai croisées et trouvées hautement baisables entre 17 et 18 heures dans les rayons du grand magasin multimédia du centre ville où je vaque habituellement. Un record ! Et en faisant le difficile encore. Y'a rien à faire, elles étaient toutes à croquer. Cela a débuté par une brune de presque un double mètre qui avait du mal à se déplacer sur ses talons hauts, jupe au dessus des genoux, jambes à tomber, fantasme de la femme en porcelaine qu'on a envie de casser. Deux copines plus en chair au minois arrogant, moulées dans leur jean et collées l'une à l'autre, défiant tous les regards des mâles testostéronisés. Une femme à la cinquantaine naturelle et flamboyante, d'une sensualité si évidente que ma queue en a un peu pleuré. Et encore 8 autres toutes différentes mais toutes aussi craquantes... Aucun sevrage là-dedans. Je venais juste de me frotter à un mannequin de l'Est arrivé fraîchement en ville, en direct de Roumanie...via quand même un bordel du nord de l'Espagne mais la fraîcheur était bien là elle. Rien à jeter. 25 ans, peau parfaite, corps à tomber, jambes infinies, gentillesse craquante. Elle m'a fini en levrette sans que je bouge un cil, mes yeux grands ouverts ! C'est la première fois que j'assiste à ça. Mieux qu'au cinéma ! Après quelques apéritifs convenus, forts agréables au demeurant - elle savait déjà y faire - je lui réclame la position reine, celle du mâle dominant qui peut enfin se prendre pour le créateur de l'univers. Pas beaucoup d'effort à faire, l'univers est là, devant mes yeux, et je peux le pétrir comme bon me chante. Bien accroché au bord du monde je commence à lui jouer ma musique favorite, soul, lente et bien chaude, prétention du baiseur imbu et bien pourvu qui ne veut pas faire trop de mal à la dame et voilà que ma moldave ne l'entend pas de la même oreille ! Elle préfère le funk et se met à tracer avec son bassin des figures géométriques que je pensais inconnues. X, y, z, je ne savais que ces 3 dimensions. Elle en a exploré d'autres, pour sûr ! Devant ce spectacle d'un autre monde je suis obligé d'arrêter mon vulgaire pistonnage. Son cul semble avoir une vie propre, distincte du reste de son corps, me désignant sans se tromper tous les points cardinaux de la voûte céleste, S, N, SW, SSW, W, ESW, NNW... Tout l'alphabet y passe et c'est sans plus bouger d'un millimètre que je sens l'arc-en-ciel poindre à l'horizon. Violent, presque solide, l'orgasme me cueille comme un obus en pleine poire. Quelle sensation bordel ! C'est bien moi là ? et c'est bien ça aussi d'être vivant putain ! C'est donc les jambes largement coupées, pensant peser une tonne malgré la livre évacuée que je me promène dans les rayons du magasin sus décrit, la tête aussi mobile qu'une tourelle de char soviétique dans les ruines de Berlin... “Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie”. Voila pour la phrase d'introduction du film de Truffaut "L'homme qui aimait les femmes" à laquelle je pense en même temps. Mais ce ne sont pas vraiment les jambes que je regarde, plutôt la silhouette générale, la façon de se mouvoir qui en dit bien plus que n'importe quel regard. Je ne m'attache à aucun type de physique en particulier mais bien à ce langage du corps si explicite si on sait le décoder. Petite, grande, brune ou diaphane, jolie ou ingrate, peu importe, le corps ne ment jamais et en dit long sur les capacités de la dame à bien baiser et à bien se faire baiser, ce qui de mon point de vue est tout aussi important. Je m'explique. Une bonne baiseuse est avant tout une bonne jouisseuse. Quelle satisfaction pour nous si nous ne la faisons pas grimper au rideau ? N'est-ce pas notre principale mission ? Celle qui nous donne encore le peu de pouvoir qu'elles nous ont laissé ? Pour peu bien sûr de ne pas être complètement abruti et se laisser berner par une vulgaire simulation. Mais je parle ici d'hommes primitifs et peu instruits par les choses du cul qui confondent vulgaire pamoison avec état second avancé et avéré qui peut rendre une femme amoureuse jusqu'à la fin de ses jours...
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