L'enfer de la concupiscence

Publié le 20 août 2010 par Julianomessoa
D'aucun me prendront pour un fou mais il faut bien reconnaître que les êtres faibles dont je suis ont fait le choix non pas de la facilité comme la majorité le pense, mais bien de la voie la plus difficile qui soit : entretenir plusieurs relations à la fois en restant honnête et sans jamais culpabiliser. C'est mon cas actuellement. Et cela réclame une rigueur et une énergie bien au-dessus de la moyenne qui toutes deux, si elles étaient employées à un autre dessein, géologique ou professionnel par exemple, suffiraient à soulever quelques montagnes ou à devenir définitivement leader sur son marché. Manon, Lucille, Sylvie et Régine sont mes quatre fiancées actuelles. Julia fut un temps la cinquième mais je dus la sacrifier devant l'évidence de notre condition de simple mortel : une semaine n'est faite que de sept nuits et il m'en manquait au moins une à moi tout seul pour vivre cette expérience dans des conditions satisfaisantes de confort aussi bien intellectuel que physique. Pourquoi elle me direz-vous ? Parce qu'il en fallait une et Julia n'était pas la moins bandante, loin de là. C'était tout simplement la plus bruyante et ma situation imposait un minimum de discrétion vis à vis de mes voisins, complices malgré eux des va-et-vient permanents et variés à mon domicile. Il fallait les ménager pour ne pas attiser une quelconque rancœur qui les aurait peut-être poussés à me dénoncer auprès de l'une d'entre elles. Julia me mettait en péril.
Elle était Ouzbek et mon expérience sexuelle à mesure qu'elle s'enrichit encore au fil du temps – et plus maintenant pour mon malheur -, détruisant au passage toutes mes certitudes de jeune homme, ne m'a convaincu que d'une seule chose : la supériorité évidente des femmes slaves en matière de cul ! L'américaine comme l'européenne du nord aussi peu farouche que peu sexy, marchant les pieds éternellement en dedans ; la méditerranéenne qui vit sur sa légende et devient de plus en plus exigeante et casse-couilles ; l'asiatique trop souvent mal foutue ; la (jeune) black imbue de son corps jusqu'à oublier la (bonne) façon de s'en servir ; la latine qui ne rêve plus que de ressembler à Shakira... ne valent pas tripette au pieu face à leurs cousines de l'Est et du Nord-Est de notre bon vieux continent. Les femmes slaves sont les plus chaudes qui soient ! Toujours dans une simplicité et une bonne humeur désarmantes. Aucun reproche à leur faire. Elles savent s'occuper d'une queue, connaissent les exactes tensions à lui appliquer, les meilleures recettes pour la faire se dresser bien droit et en profiter au maximum, jouisseuses gourmandes qui se donnent et explosent sans complexe dans une subtile mais bruyante volubilité. Qui n'a jamais entendu et admiré une fille de l'Est jouir dans sa langue natale ne pourra pas comprendre tout ce qui est dit ici, malheureusement pour lui. Alors rendons un hommage chaleureux à leurs hommes, slaves eux aussi, qui ont su leur donner cette sensibilité bénie... ou peut-être au climat si rude des steppes qui oblige tout ce petit monde à se tenir enfermé au chaud, vodka à portée de lit. "Za vaché zdorov'e !" Et Julia hurlait ses extases bien trop fort. A mon grand regret...