Découvrez Liberace, star kitch & camp de la télé US et héros du nouveau roman d'Amanda Sthers

Publié le 13 octobre 2010 par Veryfriendly
Quatre ans après Le Vieux Juif blonde en 2006 et cinq mois après Les terres saintes parues chez Stock en mai dernier, Amanda Sthers revient en librairie avec Liberace (Plon), une biographie romancée de celui qui bouleversa l’Amérique des années 50.

> Liberace en images dans notre diaporama ici ou cliquez sur l'image.

Né en 1919 d’un père italien et d’une mère polonaise, Wladziu Valentino Liberace manifeste très tôt un indéniable talent pour le piano. Trop content de voir leur fils rapporter quelques dollars à la maison, ses parents le laissent se produire dans les bars dès l’âge de dix ans. Ils ne savent pas encore que l’enfant prodige va devenir une star.

1940. Wladziu Valentino Liberace devient Liberace (prononcer Liberatchi), et quitte les bars pouilleux du Wisconsin pour les salles de concerts : l’artiste est né. Roi du déguisement à paillettes et pampilles, interprète jazzy de Chopin comme de Chico Marx, Liberace est le seul pianiste à avoir fait salle comble à Las Vegas pendant près de 40 ans de carrière, puis à animer un show télévisuel aux audiences extraordinaires. Sous les yeux ébahis des vieilles filles du Milwaukee qui attendaient, tremblantes, un geste de lui, il sortait de sa limousine, revêtu de visons extravagants, pour jouer des boogie woogie endiablés.

Liberace, un personnage étonnant, troublant, mystérieux, mais aussi effrayant. Car ce qu’Amanda Sthers a bien compris c’est que derrière ce sourire de façade trop blanc pour être vrai, se cachait un homme torturé, un homosexuel refoulé, un enfant qui n’avait pas réglé son complexe d’Œdipe, et un artiste à l’égo surdimensionné, à tel point que, à sa demande, son jeune amant de trente ans son cadet Scott Thornson avait eu recours à la chirurgie esthétique, afin qu’il ait les mêmes traits que lui quand il était jeune !

> Liberace en images dans notre diaporama ici ou cliquez sur l'image.