Alternatives-Cameroun demande au gouvernement d'œuvrer à «la libération immédiate» des deux personnes incarcérées et de faire cesser «les arrestations pour homosexualité».
Leur avocat, Me André Nlend, assure dans le communiqué que "les prévenus n'ont pas été arrêtés en flagrant délit. Il ne leur a pas été rappelé qu'ils avaient droit à un avocat ni de garder le silence. Ils ont subi des examens médicaux forcés alors qu'ils étaient menottés".
En 2009, cinq Camerounais ont été arrêtés pour homosexualité, parmi lesquels "quatre ont séjourné en prison à Douala et Ebolowa", dans le sud, selon Alternatives-Cameroun, qui réclame la dépénalisation de l'homosexualité au Cameroun.
Le 26 mars 2010, lors d'une affaire médiatisée, un Australien et deux Camerounais avaient été interpellés par la police dans le hall d'un hôtel de Douala. Leur procès a été renvoyé à quatre reprises depuis avril.