Et merde ! Elle est partie...

Publié le 13 novembre 2010 par Julianomessoa
Merci A. pour ta réponse. Je ne l'espérais pas, elle me touche vraiment. Tu es si secrète, si distante parfois avec tes sentiments et ceux des autres à ton égard que je pensais n'en recevoir aucune. Elle est aussi précise que délicate. Je t'en remercie encore. Elle ne fait que confirmer ce que j'éprouve pour toi, un immense vide depuis une semaine, le même qu'à chaque fois que je te quittais, que je me retrouvais seul chez moi, en bien plus grand encore, en gigantesque. Moi le solitaire, l'indépendant, celui qui s'ennuyait de toute relation qui devenait un peu suivie, malgré leur réelle qualité, malgré (à cause ?) l'amour sincère que je recevais et auquel je ne pouvais répondre. Pas par peur, ni manque d'envie de me laisser aller, juste par incapacité chronique d'aimer après en avoir pris plein la gueule, il y a longtemps, je sais exactement quand. Et puis c'était jamais "la bonne" pour tout un tas de raisons, parfois futiles, d'autres fois évidentes. Et puis je l'ai enfin trouvée ! C'est toi, pour sûr, mais manque de bol c'est moi qui suis pas "le bon" cette fois-ci. Merde, c'est con ! Mais tu me prouves que je ne suis pas foutu !!! J'ai encore cette faculté en moi !! J'en bave à mort, j'en ai sûrement pas fini mais putain que ça fait du bien ! Merci donc pour ça. On dira pour se consoler que ce n'est qu'un juste retour des choses. Le loup devient agneau et je préfère largement ce rôle même si tu me dis désirer un mâle plus dominant qui saura peut-être te dompter et te rassurer. J'ai été trop longtemps comme toi à cacher ma nature, à réagir maladroitement à chaque sollicitation que je prenais comme une agression extérieure. Mais c'est certainement ce miroir dans lequel je me suis vu que j'aime aussi. Nous nous ressemblons tellement. C'est peut-être cela qui a posé problème après tout. Et puis tu as raison, j'ai changé au cours de notre relation. Ma "légèreté" s'est transformée en attachement véritable, fort, démesuré que je n'osais trop te montrer de peur de te faire fuir. Le résultat est le même, lol, je peux bien t'avouer tout cela maintenant, tu n'iras pas plus loin de moi. Tu sembles déjà à l'autre bout du monde. Et je continue... Je voulais tout avec toi, j'aimais tout en toi, je voulais tout te donner, je voulais vivre avec toi, me rapprocher au plus près de toi, tu étais si différente avec moi lorsque tes filles étaient là que je pensais ainsi résoudre le problème. Essayer de t'apprivoiser, de rentrer dans ta vie, dans vos vies pour te voir plus détendue, plus tendre avec moi. Et là je te vois frémir ! Qu'elle horreur, vivement de m'en être débarrassé, il est barge ce mec ! Ben ouais, j'ai été fou d'imaginer tout ça et plus encore. Une maison à nous 2, une vie à nous 6. Un présent, un avenir. N'en parlons plus, bien que... si un jour tu te disais : "Après tout il était pas si mal ce mec"... ouais, on peut toujours rêver. Suis quand même pas un clochard. Je n'espère aucun retour de flamme compassionnel de ta part. Le trip "l'ombre de ton chien, l'ombre de ta main" c'est pas mon truc. Tout ça a l'air bien foutu. Je prends plutôt cette histoire comme une véritable renaissance. Je vais connaître d'autres femmes. J'espère pouvoir être capable de les aimer comme je t'aime. C'est pas gagné mais tu sais ce qu'on dit : "Quand on y arrive une fois, on peut y arriver encore" ! Pour le reste, et en continuant d'être sincère, je vais me retrouver maintenant comme un con avec un van à 6 places, ma première tentative de construction de "famille", alors si ça vous dit un jour de faire de l'escalade en salle ou de passer un week-end ou quelques jours de vacances à la montagne ce sera avec plaisir. Ne t'inquiète pas, le chalet est suffisamment grand pour pouvoir t'isoler avec tes filles sans imaginer que je te monte un coup tordu pour me retrouver dans une chambre seul avec toi. Et puis ne pense pas non plus que cela remuerait davantage le couteau dans ma plaie, elle ne peut pas être plus béante qu'aujourd'hui et vous revoir serait un véritable enchantement. Tu es une femme merveilleuse, tes filles sont adorables.