Jessica Alba avant d'être une parfaite Femme Fatale, et la princesse des...Faux Cul, explication de notre maître d'arme Patrice Verry.
Californie. Printemps 1981. Tentée. Envie de devenir actrice. Encore – une.
De séries Tv en séries Tv…. Elle joue dans les saisons 1 et 2 de Les nouvelles aventures de Flipper le dauphin. (1995/97). Flippant. Dans La croisière s’amuse nouvelle vague. Re flippant. Quelques films. Puis, elle est remarquée par James Cameron qui lui offre le rôle principal de sa série SF Dark Angel (1995). Elle use alors de ses pouvoirs surnaturels. Enfin !
De films en films…elle flirte régulièrement avec le cinéma fantastique « grand public » notamment dans le sympathique La Main qui tue (Idle Hands, 1999) où il est justement question de main. Main baladeuse non libidineuse. Main rebelle, solitaire. Main tueuse. Tueuse !!
Et hop en hip-hop pour un Honey non visionné, on la préfère dans le Sin City (l’adaptation du comic book de Frank Miller) de Robert Rodriguez en strip-teaseuse platine adepte du lasso. Déhanchements bienvenus. Bruce est sous le charme. Nous étions en 2005.
Changement de combinaison avec Les Quatre fantastiques (Fantastic Four, 2005) et sa suite Les Quatre fantastiques et le Surfeur d’Argent (2006) où elle devient la plus visible des invisibles, bikini sous les tropiques dans Bleu d’enfer (2006) avant de se dévêtir revêtir dans un intermède dévoué aux zygomatiques ( ?) avec Charlie, les filles lui disent merci (Good Luck Chuck, 2007) mis en scène par le monteur de Predator et Showgirls !
2008. Suite de la programmation « fantastique » avec le remake du Eye des frères Pang. Ok, réalisé par les français du Ils (2006) mais bien inutile. Inutile, encore.
Le bouseux Valentine’s Day, vu (accidentellement ?) par votre hôte au cinéma (come quoi tout est possible, et surtout l’improbable) et le hum-bof (c’est au choix) Love Gourou (The Love Guru, 2008) avant de se faire violement défoncer le visage par un Casey Affleck « psychopathe » dans The Killer Inside Me du varié/variant Michael Winterbottom (2010).
La mise en production de Machete nous a fait salivé, enfin un film dédié aux aventures du mexicain Machete interprété par Danny Trejo – faciès inoubliable, une vraie gueule. Mais Machete (2010) est aussi le film par qui le « scandale » arrive. Oui c’est honteux….par Belzébuth et par Thor…où va-t-on, jusqu’on irons-nous ? …vous ne me suivez plus, normal, ces quelques digressions verbales nous éloignent du sujet…de son cœur ou plutôt de son corps car oui c’est bien de son corps dont il s’agit. Lumière : Jessica Alba, de profil, légèrement courbée, nue face à un miroir. Nue vous avez dit nue ? Jessica, nue ? Le corps d’Alba livrée à nos curieuses et vicieuses rétines ?....vous faîtes erreur. Avec Machete et Jessica, Hollywood vous livre ses nouvelles ambitions, sa nouvelle « politically correct » : le nu-numérique. Comment ? Jess’ a tourné sa « fameuse » scène en sous vêtements - retouchés « peau » par les technologies qui se sont déjà emparées des « people » depuis bien longtemps. On modifie les corps, on enlève les bourrelets, on sucre la cellulite, on re design les corps, mais cette fois-ci on nous mène encore plus loin, on invente la nudité. On redessine les courbes. Triste époque où le naturel est broyé par le semblant. Où la réalité est modifiée par le digital. Où l’audace est annihilée par des équations binaires…
Jeune maman, l’Alba pourrait devenir de « synthèse » pour le cinéma. Rêvons alors à un scénario de virus informatique. N’oublions jamais que la science peut parfois dépasser la fiction.
Nous nous pencherons une prochaine fois sur Amber Heart, dont la plastique n’est ni de synthèse ni de plastique.
Ps : séquence « émotion » ?....Alba en toute humilité à défaut d’humidité, souvenons-nous des ses déclarations à la revue branchée QG où elle passait au crible-critique son corps (cellulite, seins tombant,…)...