Elles couchent pour ne pas avoir à dire « non »

Publié le 12 décembre 2010 par Zebiz Net

« Pour ne pas passer pour une gourde, je le faisais sans aucun plaisir. » Paroles de celles qui cèdent faute de confiance en elles.

Chloé -les prénoms ont été changés- se souvient d’avoir dit « non » un jour sur un trampoline en Normandie. Sur un trampoline ?

« Oui, le gars m’embrassait et voulait m’emmener chez lui, pour aller plus loin. J’ai refusé. Comme quoi, je sais dire “non”. »

A 27 ans, si elle est fière de cette anecdote, c’est qu’elle a connu de nombreuses « relations sexuelles non pleinement consenties ». Celles que les filles ne désirent pas vraiment, pas comme ça, et auxquelles elles cèdent par paresse ou par peur de passer pour des cruches.

Son pire souvenir, c’est avec un type rencontré en Corse, « du genre “bad boy” qui ne va jamais t’aimer ». Sa spécialité quand elle avait 20 ans. Dès le début, il insiste pour faire des choses qui ne lui plaisent pas.

« Il m’emmenait faire des préliminaires dans les fourrés, j’en ressortais avec des piqûres partout, c’était désagréable et ça m’agaçait, mais je ne disais pas “non”. »

Plus tard, au cours d’un week-end à la campagne, chez lui, « j’ai compris que ça allait être chaud pour moi ».

Chloé est alors vierge, « avec un seuil de respect de mon corps assez bas » :

« Des garçons me touchaient souvent les seins, pour rire. Ce qui n’est pas normal. »

En arrivant dans la « baraque », elle se rend compte qu’il a prévu de dormir dans le même lit qu’elle. Elle va devoir lui dire qu’elle ne l’a jamais fait. Préfère se saouler à la vodka. Elle finira la soirée « complètement allumée » dans le lit double. Le lendemain, elle se réveille en ayant mal « entre les cuisses » :

« Il ne m’a pas calculée de la journée et je n’ai rien osé dire. »

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