James Franco, acteur insaisissable, vient de semer un peu plus le trouble sur son orientation sexuelle. Dans une interview parue hier sur le site d'Entertainement Weekly , il revient sur ce qui l'a motivé à enchaîner, hasard ou non, des rôles gay. Après son interprétation du militant Scott Smith dans Harvey Milk, James Franco a ensuite tenu le rôle d'Allen Ginsberg dans Howl, biopic sur les jeunes années d'un des maîtres de la Beat Generation (sortie France non encore annoncée). Et enfin, il réalisera et jouera dans The Broken Tower, biographie du poète américain Hart Crane, qui s'est suicidé à l'âge de 32 ans en sautant d'un paquebot.
Il y a beaucoup plus de raisons de s'intéresser à des personnages gay que juste vouloir me mettre en avant pour coucher avec d'autres hommes [...] Et il y a aussi beaucoup d'autres aspects de ces personnages qui m'intéressent, en plus de leur sexualité. Donc, à certains égards, c'est une coïncidence, et d'un autre côté ça ne l'est pas. Je m'explique, j'ai joué le rôle d'un homosexuel qui vivait dans les années 60 et 70, un homme gai qui appartenait aux années 50, et encore un autre aux années 20. Et tous ont vécu à des périodes où être gay, tout du moins être publiquement gay, était beaucoup plus difficile qu'aujourd'hui. Une partie de ce qui m'intéresse est de savoir comment ces gens qui avaient un mode de vie anti-normatif faisaient face à l'opposition. Ou bien, vous savez quoi, je suis peut-être juste gay.
Ces propos sont pour le moins ambigus. Pourtant, en octobre dernier, cette fois dans une interview accordée à The Advocate, James Franco précisait qu'il était hétéro. L'acteur n'en finit donc pas de jouer au chat à et la souris.
To be or not to be gay, that is the question Mister Franco.
En bonus, pour ceux qui l'aurait ratée, la bande-annonce de Howl :
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble