Magazine Erotisme

Juste un léger trouble psychyatrique…

Publié le 28 janvier 2011 par Dateurenserie

- Aweille, dis oui, ça m’excite full ça!
- Humm non, je ne suis vraiment pas sur, j’aime pas ça moi… Ça m’éteint plutôt même!
que je lui ai répondu.
- Mais là, je suis allée les louer, il faudrait bien qu’on les regarde…
- J’adore la porn, tu sais? J’en consomme parfois… Mais la porn gaie… je ne suis vraiment pas homophobe là. Mais je sais pas, j’aime pas vraiment ça… Un peu comme tous les gars hétéros du monde. Ça ne doit pas te surprendre vraiment!
- Ben on l’écoute pareil, j’ai pas envie d’avoir dépensé pour rien.

Et c’est ainsi que je me suis retrouvé chez la fille avec la sexualité la plus déviante du Québec à écouter un film de garagistes qui se taponnent près d’un stock de pneu. J’ai eu une pensée pour Marcel, le docteur de ma petite Hyundai Accent. Un vrai de vrai, qui parle vite et qu’on ne saisi pas un traitre mot. Je ne peux pas imaginer que le garage se transforme en Cage aux folles la minute où la porte descend, suite à mon départ. Pas lui. Ça ne marche pas.

Elle m’a ensuite harcelé pour que je la baise, comme un enfant qui veut une bébelle que supposément tous ses amis ont et dont les parents savent pertinemment que c’est faut. La crise, quoi! Bref, c’est une vraie nymphomane. Et aussi cool que ça puisse paraitre, sachez que j’ai eu peur pour ma vie, si bien que, pendant une grosse demie heure, j’ai cherché le bon moment pour m’en aller. Vous savez…le moment qui fait croire à l’autre que je n’ai pas été traumatisé par son comportement. Un moment qui semble naturel alors qu’il ne l’est vraiment pas.

Je crois avoir aperçu une larme se dessiner dans le coin de son œil lorsque je tournais la poignée. Je me suis rendu à mon véhicule d’un pas rapide. J’ai eu peur qu’elle se dirige vers moi avec un couteau pour crever mes pneus et ainsi être pris à dormir chez elle. Mais rien de tout ça n’est arrivé.

Sur la route elle m’a supplié de revenir. Que ça allait donc être bon. Elle s’enlisait de plus en plus.

* * *

À mon réveil, j’avais une série de textos aussi incohérents qu’épeurants. Ceux-ci m’ont toutefois confirmé la justesse de mon choix que j’avais fais la veille de partir sans honorer son corps.

« Comment je me suis comportée hier j’étais saoule? » Bizarrement!

« Alors tu vas revenir? » « Allez réponds!!! » « Allez stop dis-moi que tu vas revenir!! » Que dis-tu de…non?

« Je veux baiser, viens! » Non, encore!

« Hey une fille comme moi trouve vite… Désolé pour toi j’ai un homme à ma hauteur, toi tu n’étais vraiment pas mon genre! » Tant mieux alors gâtes-toi!

« Pas beau, pas sexy, pas mon genre. T’as pas de sex a peal (sic)»  J’aurais pas aimé vivre une situation où tu me trouvais de ton goût!

« Je souffre de trouble de panique, perso borderline, abus d’alcool et sexe malsain. C’est psychiatrique. » Ça ne prenait pas le Doc Mailloux pour diagnostiquer ton cas!

« Oublie ce que je t’ai dis hier. Je ne le pensais pas! »

Ce à quoi j’ai répondu: « Pas moi! »

Boom!

D.


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