Jennifer Beals dans The Chicago Code : plus « Alpha » que jamais

Lundi dernier était diffusé le premier épisode de The Chicago Code, la nouvelle série dans laquelle joue Jennifer Beals. Je vous préviens: a priori rien de lesbien dans ce projet, mais par contre une actrice au mieux de sa forme. Dans The L Word, le rôle de Jennifer Beals était qualifié par ses fans d' "alpha Bette" en référence au terme de biologie qui désigne le mâle dominant d'un groupe. Et bien je peux vous dire que dans cette nouvelle série, Jennifer Beals est plus alpha que jamais. L'épisode s'ouvre sur Teresa Colvin, première femme super-intendante (à savoir le plus haut grade de la police) de Chicago qui titille sa cible, Ronin Gibbons (Delroy Lindo), entrepreneur devenu politicien, grande figure de la ville, qui l'a soutenue à ce poste espérant être tranquille et sans se douter que Mme Colvin veut le faire tomber et nettoyer la ville. Pour ce faire, elle demande à son ex-équipier Jarek Wysocki (Jason Clarke), un polonais au méthode de cow-boy d'enquêter en sous-mains...

Le visionnage de ce premier épisode m'a franchement convaincue. Outre le plaisir de voir la Beals en mode superwoman, la série est bien tournée avec un style punchy (montage rapide, juste ce qu'l faut de caméra tourbillonante). Les personnages sont rapidement et efficacement caractérisés (par des brèves bios via flash-blacks et voix off ). Enfin, l'intrigue tient en haleine. Ne vous attendez pas (comme j'ai pu à tort le penser à tort) à une série policière qui dénoue à chaque épisode une intrigue à la New-York police judiciaire. On part pour une histoire de démantèlement et de nettoyage longue et, a priori, complexe.

Petite cerise sur le gâteau , en promo pour la série, Jennifer Beals vient d'être interviewée sur Access Hollywood. Elle revient sur son appréhension du personnage auquel elle essaie de donner une touche sexy, mais ajoute: "En tant que femme de pouvoir, si vous jouez trop souvent la carte sexy, vous prenez le risque de perdre votre crédibilité et apparaître faible. Donc c'est un équilibre bizarre qu'elle [le personnage] doit tenir."
Elle parle également de son mari qui regrette de ne plus la voir jouer une lesbienne à la TV, un comble ! Elle explique combien elle appréciait travailler avec des femmes car l'échange est plus profond : "les femmes appréhendent les choses différemment. On aime parler des choses, les analyser et, dans ce processus, on apprend non seulement des choses sur l'autre, sur ses opinions mais on découvre également comment on se positionne soi-même. Il y avait sur le plateau [de The L Word] une très bonne ambiance".