Le visionnage de ce premier épisode m'a franchement convaincue. Outre le plaisir de voir la Beals en mode superwoman, la série est bien tournée avec un style punchy (montage rapide, juste ce qu'l faut de caméra tourbillonante). Les personnages sont rapidement et efficacement caractérisés (par des brèves bios via flash-blacks et voix off ). Enfin, l'intrigue tient en haleine. Ne vous attendez pas (comme j'ai pu à tort le penser à tort) à une série policière qui dénoue à chaque épisode une intrigue à la New-York police judiciaire. On part pour une histoire de démantèlement et de nettoyage longue et, a priori, complexe.
Petite cerise sur le gâteau , en promo pour la série, Jennifer Beals vient d'être interviewée sur Access Hollywood. Elle revient sur son appréhension du personnage auquel elle essaie de donner une touche sexy, mais ajoute: "En tant que femme de pouvoir, si vous jouez trop souvent la carte sexy, vous prenez le risque de perdre votre crédibilité et apparaître faible. Donc c'est un équilibre bizarre qu'elle [le personnage] doit tenir."
Elle parle également de son mari qui regrette de ne plus la voir jouer une lesbienne à la TV, un comble ! Elle explique combien elle appréciait travailler avec des femmes car l'échange est plus profond : "les femmes appréhendent les choses différemment. On aime parler des choses, les analyser et, dans ce processus, on apprend non seulement des choses sur l'autre, sur ses opinions mais on découvre également comment on se positionne soi-même. Il y avait sur le plateau [de The L Word] une très bonne ambiance".