Tout commence par le Japon.
Comme souvent avec nous.
Quand on est passionné, difficile de ne pas vouloir faire partager sa passion, surtout lorsque face à soi se trouve une amatrice du thé, de la gastronomie et de la culture japonaise.
Aurais je omis de préciser libertine et à l'appetit récemment ouvert aux plaisirs entre femmes? L'occasion de réaliser un voeu de la nouvelle année? Allez savoir, la vie est faite de coïncidences délicieuses.
Rendez vous était pris dans l'un de ces délicieux restaurants japonais du 1er arrondissement. Lieu idéal pour faire découvrir de véritables spécialités culinaires nippones.
Vint le jour du rendez vous, petite montée de désir et d’angoisse. C’est la première fois que nous initions une femme au trio FFH, c’est sa première expérience de la bisexualité. Serons nous à la hauteur de ses attentes, réussirons nous à la satisfaire et peut être à lui faire aimer cette pratique autant que nous ?
Vint l’heure de s’apprêter, nouvelle montée de désir subtilement mêlée d’une touche de pression. Je revêts l’un de mes costumes favoris pour aller aux Chandelles, sorte de fétiche porte bonheur de séduction. Mlle Rose se fait séductrice comme jamais, passe un long moment à choisir ses dessous, dernier repart qui sera enlevé en fin de soirée, il est l’objet de toute son attention.
Le temps se joue de nous, il pleut, c’est sans importance, nos pensées sont ailleurs, toutes à cette soirée pleine de promesses.
Installé à table, je l’entraperçois à la sortie d’un taxi. Mon regard se porte sur ses jambes et ses bas. A s’est délicatement parée pour ce soir. Un sourire rempli de promesses interdites.
Dissertant longuement du Japon, A se passionne pour cette culture qui lui est encore étrangère, un autre domaine auquel nous l’initions. La soirée se déroule au rythme de quelques mets délicats et typique de cette gastronomie.
Bravant les intempéries, nous décidons d’aller finir la soirée autour d’une tasse de thé japonais de cérémonie. Soudain A remarque une enivrante odeur d’eucalyptus. Je n’avais pas choisi ce restaurant au hasard, à quelques mètres des Chandelles, l’odeur des alcôves parfume délicatement la rue aux abords. Sa curiosité est piquée au vif, mais cette découverte se fera un soir prochain, nous poursuivons notre route non loin de là.
Les éléments sont tels notre désir, violents. Des rues inondées, la Seine prête à envahir les quais, le retour est presque épique. Peu importe, je ne compte pas capituler en si bon chemin. Ce thé promis je le ferai découvrir coûte que coûte.
Dégustation sereine, parfumée d’un encens de temple bouddhiste, nous nous dirigeons ensuite vers notre alcôve.
Eclairée de quelques bougies, l’ambiance est parfaite. A semble quelque peu intimidée, impressionnée. J’imagine son appréhension, la sachant plus en confiance avec la présence d’un homme, je viens m’approche d’elle pour attirer l’attention de son esprit pendant que Mlle Rose, de ses doigts délicats, lui prodigue de douces caresses. La voilà déjà partie en extase. S’abandonnant à nos caresses, soumise à nos envies, elle livre son corps à notre bon plaisir.
Premières caresses buccales, A et moi puis A et Mlle Rose. Sa langue suave retient notre attention. Mlle Rose glisse entre ses cuisses. Je la savais attirée, je la découvre gloutonne. Elle dévore son intimité, alors que la bouche de A continue de m’hypnotiser. Son abandon est désormais total. Je rejoint Mlle Rose pour prodiguer ce cunnilingus a deux langues que nous aimons tant offrir à nos amantes. Nos langues mêlées, son humidité recouvrant tant nos bouches que ses cuisses, A se liquéfie totalement sous notre action conjointe. Premier orgasme.
Ses dames décident alors de s’occuper de moi. A m’avait vanté ses qualités de succube. Je n’en avais cru mot. Ou plutôt je n’avais osé en croire un mot. C’est tout de même la spécialité de Mlle Rose et j’ai eu le bonheur de croiser la route de libertine particulièrement douées en cet art. M’introduisant en sa bouche, m’enfonçant entre les épais coussins, me voila parti à mon tour. Mon esprit se concentre autour de mon sexe. Doucement, sa gorge s’entrouvre, me laissant pénétrer un peu plus à chaque venue. Elle joue de mon désir, me fait vibrer l’ensemble du corps. Je me tends, me raidi dans cet étroit orifice qui comprime mon sexe et que je possède si profondément. Ne pouvant plus tenir d’un si délicat supplice c’est à mon tour de rependre mon plaisir.
Enfiévré de cette passion violente, nous échangeons de profonds baisers. C’est au tour de A de glisser entre les cuisses de Mlle Rose. Sa première caresse linguale sur une femme, elle découvre timidement cet intimité offerte. Je la rejoint dans ses caresses, professeur attentif au progrès de son élève, je titille le point sensible de Mlle Rose qui ne résiste plus à son tour.
Fourbus par tant d’émotions, nous nous écroulons dans les bras les une des autres. Corps entremêlés pour de douces caresses, de tendres baisers. Caresses qui ne tardent pas à éveiller d’autres envies plus farouches encore. Le sexe dressé, fier, j’attrape un préservatif et ouvre d’un geste autoritaire les cuisses de A encore occupée à embrasser langoureusement Mlle Rose. Je m’introduis en elle, d’un mouvement assuré. Son intimité est tellement lubrifiée de plaisir que je me retrouve au fond. Elle feule sous moi. Fond de désir pour ce sexe qui la prend durement. Me supplie de la faire jouir, raffinement extrême par un vouvoiement qui me marquera encore longtemps. Ses suppliques réveillent toute mon animalité, je la possède de tout mon corps, je l’emmène dans des abimes de plaisirs où elle se perd avec une volupté sans comparaison. Elle crie, ne s’arrête plus de jouir, je continue de la prendre à l’envie poussant sa jouissance au paroxysme.
Je l’abandonne à un repos bien mérité.
Je me glisse sur Mlle Rose qui m’offre son intimité à son tour. A se remet doucement de ses émotions, je l’attire à moi. Je fais l’amour avec passion à Mlle Rose, je l’aime du plus profond de mon être, je brule de lui faire des déclarations d’amour aux élans poétiques, mais je ne veux pas exclure A de nos ébats. La serrant contre moi, je l’embrasse, la caresse et amène tout en sensualité Mlle Rose à son extase.
Repos, frissons qui nous parcourent. La nuit est déjà très avancée, ou plutôt presque finie. Je propose à A de rester dormir avec nous. Gênée mais séduite elle accepte la proposition à notre plus grand plaisir. Debout au bord du lit, sans doute à la joie de cette nouvelle mon sexe se dresse à nouveau. A ne résiste pas à cette friandise offerte, s’approche de moi à quatre patte telle une louve et m’englouti dans sa bouche divine.
Mlle Rose prend son relais et me laisse m’achever dans sa bouche pour se repaitre de ma liqueur qu’elle aime tant.
A et Mlle Rose s’endorment doucement, chacune la tête posée sur un coté de ma poitrine. Je reste à mes rêveries, savourant cet état de grâce dont j’aimerai sans fin. Je savoure avec délectation ces précieux et pourtant éphémères instants avant de m’endormir à mon tour.
A nous quittera le lendemain après un petit déjeuné très complice. Nous laissant avec un amer sentiment de vide. Le lit nous parait bien grand et vide le soir sans elle. Bien plus que nos corps, nous nous sommes donnés jusque nos âmes ce soir là, jamais plaisir libertin ne fut si intensément partagé.
Nous attendons A très prochainement pour la deuxième leçon de son initiation au trio. L’attente est une torture pour nous trois et pourtant seules 48 heures se sont écoulées depuis.