A. Girardot, J. Russell : mon enfance se fait la malle…

Publié le 01 mars 2011 par Yccallmejulie

Quand j'étais petite spectatrice, il y avait des incontournables à la maison. Par exemple, on ne ratait pas un James Bond, ni une rediffusion des Chevaliers de La Table Ronde (Robert Taylor et Ava Gardner ou comment se sentir bi  devant ces deux beautés) ou encore Les Aventures  Robin des Bois (mes premiers émois face à la douceur énergique de Olivia de Havilland). Ces avec ces films "familiaux" que je me suis construite.

Depuis deux jours, j'ai une part de mon enfance qui se fait la malle. Hier, Annie Girardot et aujourd'hui, Jane Russell, respectivement 79 et 89 ans se sont éteintes. Une presque même génération et pourtant deux icônes bien différentes. La première s'est construite à la force du poignée et du talent. Elle n'avait pas le physique au départ et pourtant, elle est devenue dès la les années 60, la figure de la femme française pétillante d'intelligence, et s'est imposée dans les années 70 comme l'actrice préférée des Français. Sa filmographie est une des plus belles du cinéma hexagonal. La seconde (icône) est une de ses nombreuses starlettes made in Hollywood qui a réussi à s'imposer par son physique (Le Banni, 1943) et a explosé une décennie plus tard avec un rôle qui la marquera à jamais, celui de Dorothy Shaw dans Les Hommes Préfèrent les Blondes.

Voici deux extraits pour saluer l'actrice de tous les rôles et celle d'un seul.

On a volé la cuisse de Jupiter (1979)

Gentlemen prefers Blondes (1953) - "Ain't There Anyone Here For Love"

P.S. : La soirée hommage consacrée à Annie Girardot et difffusée hier au soir sur France 2 a fait la meilleure audience (à lire ICI).
P.S. bis : France Télévision poursuit l'hommage à l'actrice française le 03 mars (soirée spéciale sur France 3) et le 08 mars (ciné-club sur France 2). à lire en détails ICI.