[Moon City] Brunch du dimanche

Publié le 10 mars 2011 par Shinleo

Il y a deux découvertes que nous ne cessons de repousser, faute de temps et probablement aussi de motivation. Il s’agit de la découverte du We et du brunch du Moon City. C’est ce dernier que nous avons enfin décidé de tester.

Nous n'étions pas allés au Moon City depuis 9 mois, faute d'envie, les clubs humides n'étant pas parmi nos favoris.

Quelques occasions manquées d’y retourner entre temps, malgré de très tentantes invitations.   Il nous fallait attendre le bon moment, celui où le désir serait revenu.

Une semaine de vacances, finalement annulée pour cause de travaux, il nous fallait de l’évasion sur Paris. Outre quelques plaisirs de tables et des musées, voici que l’idée d’un spa se met à germer. Au fil des discutions, nous repensons au Moon City et à ce fameux brunch.

Réticent à l’idée d’une après midi un peu molle du fait de la clientèle souvent débutante du Moon City, le brunch nous semble une agréable contrepartie en cas d’inactivité.

Effectivement, arrivé sur place, il n’y a pas grand monde, moins de dix personnes au total. Profitant du buffet bien agréable, nous nous prélassons et profitons de ce moment de détente bienvenu.

Détour par le « village détente », où en guise de préliminaire nous allons nous « détendre » tous les deux, une fois n’est pas coutume.

En sortant nous croisons un couple au physique très agréable, plaisantons aux abords du jacuzzi glacé et les laissons profiter d’un hammam en amoureux alors que nous allons reprendre des forces au bar. Petit interlude de quelques minutes avec la ferme intention de les retrouver après. Ce que nous faisons au village détente. Ils se sont enfermés dans une alcôve, mais ont eu la bonne idée de choisir celle avec une grille de séparation qui nous permet de les retrouver et Mlle Rose de leur proposer de les rejoindre. « C’est le couple mignon de tout à l’heure » dit S à G.

La porte de leur alcôve s’ouvre pour nous.

S est grand, musclé, autoritaire. G parait plus frêle, délicate, un peu en retrait. Et sous cet éclairage tamisé, elle me rappelle par ses attitudes, une très ancienne conquête, au point d’en être troublant.

Nous sommes tous les quatre juste à coté d’une grille qui nous sépare de l’alcôve jouxtant a notre, dans laquelle défileront des spectateurs, tantôt voyeurs discrets, tantôt masturbateurs dirigistes, mais toujours avec un certain respect appréciable.

G s’ouvre à mes caresses, ma langue a tôt fait de glisser vers le plus serré de ses trous, caresse dont elle se délecte tant qu’elle tord son corps en tous sens pour en profiter au maximum.

S moins patient, prends Mlle Rose. L’étroitesse de l’alcôve nous oblige à être les uns sur les autres. Ni S ni G ne semble ouvert à la bisexualité, mais cette promiscuité agréable limite l’effet de 2+2 qui aurait pu être plus prégnant en un lieu moins contraint.

G ne dit mot, se laisse totalement faire, ne me lançant que des regards de supplication délicieux.

G et S semblent être un couple basé sur une relation D/s, car S se fait dirigiste avec Mlle Rose, la possédant au gré de ses multiples envies de positions.

Ceci s’achevant dans un concert de jouissances quasi synchronisées.