Si la destination est la même que le récit précédant, le contexte est très différent.
Notre appartement est en travaux depuis une semaine, il nous est impossible de recevoir dans ce contexte.
Nous avions besoin d’un moment complice avec A, elle aussi. Mais difficile à organiser dans un contexte tendu et surtout sans lieu pouvant accueillir avec un minimum de confort nos ébats.
Nous avons donc jeté notre dévolu sur le Moon City, encore enivré de notre dernier passage.
Un lundi, réservé aux couples (donc les femmes seules sont admises mais pas les hommes, jolie formulation emprunte d’hypocrisie que l’on retrouve dans tous les clubs libertins), en après midi, nous pensions avoir le club pour nous.
Quelle surprise ! Le club est bondé, quasiment autant que le vendredi ou le samedi soir : pas de place dans le jacuzzi, des fils d’attentes dans les alcôves …
Nous ne sommes pas pressés et étant en bonne compagnie, les grands canapés nous suffisent dans un premier temps. Et puis c’est l’occasion d’attirer quelques regards admiratifs sur nous, étant le seul trio de l’après midi.
Détour par le jacuzzi, A redécouvre ce lieu où elle n’est pas allée depuis longtemps. Ses seins sont particulièrement doux dans l’eau bouillonnante. L’étage et ses alcôves nous tendent les bras, nous ne pouvons y résister plus longtemps. Le hasard de la première alcôve libre fait que nous entrons dans celle où nous avions fait notre premier câlin au Moon City, déjà un trio FFH à l’époque. D’ailleurs en y réfléchissant à l’écriture de cet article, cela doit faire à quelques jours près un an ! Clin d’œil involontaire de notre vie libertine … L’heure n’était pas aux souvenirs à ce moment là, nos esprits étaient bien trop accaparés par d’autres pensées plus friponnes.
Cette alcôve est la seule sur deux niveaux, une première petite banquette et son matelas à environ 80cm du sol, l’autre, plus grande 40cm au dessus. Une configuration qui va se relever bien pratique et qui nous a encore donné des idées par la suite.
Tel un signe prémonitoire, lorsqu’elles décident de me sucer, la seule chose que j’aperçois dans le miroir du plafond, ce sont leurs fesses. J’ai une obnubilation particulière pour les fesses, surtout lorsque je ne les ai encore jamais possédées. A en meure d’envie et pourtant reste dubitative face à la taille de mon membre. C’est avec un réel plaisir que nous jouons à ce jeu de préparation depuis quelques temps, attendant patiemment le jour où elle n’en pourra plus et me suppliera de la posséder au plus profond de son corps.
Mon doigt ne cesse d’aller et venir en elle. Douce volupté à laquelle elle s’abandonne avec délice, joue avec, me laisse m’enfoncer de plus en plus profondément, jusqu’à ce que cette tentation irrésistible devienne insupportable.
Irrésistible, insupportable, incontrôlable, incompréhensible, indicible, impensable, increvable …
J’ai beau prendre et faire jouir Mlle Rose puis A, recevoir une magnifique double fellation, me faire prodiguer la plus jouissive des caresses par la langue de Mlle Rose sur mon anus alors que je prends A et me fait jouir de manière fulgurante, deux éjaculations n’ont pas raison de mon érection, qui loin de retomber dans une torpeur bien méritée, continue de se dresser fièrement, toujours autant avide de ces intimités brulantes et dégoulinantes face à moi. Je m’enfonce à nouveau en A qui me suppliait l’instant d’avant de la faire jouir à nouveau. Je ne contrôle plus rien, j’ai laissé le contrôle de mon corps à mon sexe. Je me délecte des cris de A et des tremblements épileptiques de ses deux derniers orgasmes, laissant Mlle Rose, qui jusque là s’évertuait à prodiguer un massage délicat de mes zones érogènes, admirative de cette petite mort.
Reprenant petit à petit mes esprits lors d’un dernier verre, à mes côtés, Mlle Rose et son regard d’adolescente amoureuse, A semi endormie, se reposant sur ma poitrine, je réalise à quel point je suis heureux, heureux de ces moments libertins, heureux de connaitre deux femmes si complémentaires qui m’apportent tant, chacune à leur manière, heureux d’être moi simplement.