Grey’s Anatomy : suspens quand tu nous tiens !

Publié le 25 mars 2011 par Yccallmejulie

Ceux qui fréquentent ce blog connaissent ma passion (comme beaucoup d’autres) pour Grey’s Anatomy et pour le couple Callie/Arizona. Après presque un mois d’absence, hier soir était diffusé l’épisode 17 de la saison 7. Et je suis coincée : même si j’aime les spoilers, je ne peux décemment pas vous parler de ce dernier opus. Mon côté midinette a beau avoir envie de vous hurler « Oh my God, oh my God » pour partager mon angoisse, je me tais.

Par contre, je peux m’attarder sur une chose : Cette série, pour moi, est un exemple d’écriture scénaristique. Chaque épisode mène de front un choral d’une douzaine de personnages récurrents, présente a minima 2 histoires closes (en renouvelant à chaque fois le motif du patient mourrant et de l’opération de la dernière chance) et varie les tonalités (une ligne plutôt dramatique, une autre légère et une troisième romantique). Et sur chaque saison, en plus des tempos propres à chaque épisode, Shonda Rhimes crée des points d’orgue (pour la saison 6, l’attaque du tueur dans l’hôpital). Cela fait trois semaines que la production fait le buzz autour de l’évènement musical diffusé jeudi prochain. L’épisode d’hier part sur des bases habituelles, presque tranquilles (avec une nouvelle fois une ligne LGBT-friendly, un fils qui quitte son copain et Londres pour aider sa mère qui a Alzheimer). Tout semble tranquille donc, avec une avancée narrative sans surprise. Arrive alors la dernière minute. Je ne peux rien dire d’autre que :  Shonda Rhimes est la reine du suspens. Cet épisode pour moi résume ce qui fait que les gens adorent ou n’accrochent pas à cette série médicale : le drama. On peut ne pas aimer ces retournements de situation qui frappent comme des boulets de canon, mais il faut reconnaître que c’est bien amené (le calme avant la tempête), que le suspens est à son summum pour le fameux évènement musical de la semaine prochaine.

Je m’arrête là avant de faire une bévue. Mais, que c’est bon haleter devant son écran pour des personnages de fiction.