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[Soirée privée] Un rêve ?

Publié le 03 mai 2011 par Shinleo

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(Musique spécialement dédiée à Alice, j'espère que vous apprécierez cette nouvelle découverte)

 

 

Vendredi, réunion en grande partie de la journée, des sujets importants, mais non l’esprit n’y est pas vraiment, en partie en balade ailleurs à surveiller mes mails sur Iphone.

 

A trop attendre, peut infléchir le destin ? Je n’ose y croire et pourtant en fin d’après midi, son message arrive, me disant qu’ils seront peut être libre dimanche. Peut être. Ne pas s’emballer. Cela ne fait que 6 jours que nous ne nous sommes vus et pourtant, l’impatience, l’envie, tout cela remonte d’un coup. Mlle Rose aussitôt prévenue est encore plus impatiente que moi, si cela est réellement possible.

 

J’ai peur d’un coup, si cela n’était pas possible, si cela se passe mal, s’ils ne sont plus comme nous les avons tant aimés, s’ils ne sont pas à l’aise chez nous …

 

SI SI SI …

 

Deux lettres peuvent provoquer tout cela en nous ?

 

Et puis viens l’attente …

 

 

Samedi, faut-il être prévoyant ? Faut-il être patient ? Nous décidons de tout préparer comme si ils peuvent se libérer. Bougies par dizaines, champagne, jus de fruit et un buffet de bonbons, qui sans être l’égal de celui dont nous nous sommes inspiré, n’en contient pas moins les ingrédients principaux qui en font le succès.

 

Je surveille mon mail, rien ne vient. Résigné en milieu d’après midi, je capitule, ils ne pourront pas se libérer. Morose j’attrape mon Iphone pour tuer le temps.

Quel idiot ! La confirmation était là depuis midi, nous exultons !

 

 

Dimanche, préparations, décorations, playlist, révision de quelques figures de shibari …

 

 

19h, ils sont là, accompagnés d’une délicieuse surprise sous la forme de la plus douce des tentations chocolatées.

 

* * *

 

Pourrais je vraiment vous raconter la suite, certains sentiments trop intenses sont du domaine de l’indicible. J’ai trop peur de n’être que vulgaire, réducteur et de ne pas savoir vous faire partager notre émoi.

 

Alors je préfère garder ces flashs pour moi, cette chaleur humide autour de ma main, ce corps palpitant sous le mien, ces frêles poignets enserrés dans ma paume, mes doigts qui tour à tour se resserrent ou s’insinuent là où ils ne peuvent se retenir d’aller …

 

Je préfère vous le confier ainsi, ce fut encore meilleur que la dernière fois, et comme le veux la formule consacrée, moins bon que la prochaine.

 


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