Naya Rivera, la Santana tout nouvellement lesbienne still-in-the-closet dans la saison 2 de Glee, a ouvert la soirée. Ci-après son discours d’ouverture dans lequel elle confesse, avec humour, qu’elle pensait assister au GLEE-D Awards, croyant être honorée pour « la plus jolie queue de cheval de pompom-girl ». Dans son speech, elle remercie les actrices qui ont interprété des lesbiennes au petit écran et qui l’ont marquée : Alyson Hannigan dans Buffy, Mariel Hemingway dans Roseanne, le casting de The L Word, Olivia Wilde dasn The O.C.
Du côté des récompenses, Kim Cattrall a été honorée pour sa carrière, et notamment pour son rôle de Samantha dans Sex & the City. Rappelons que la liaison de Sam avec Maria et une des rares relations que la séductrice a pris au sérieux. Elle précise : « les gays et les lesbiennes sont mes amis et mes supporters depuis le début de ma carrière et c’est plus qu’un honneur que de me battre pour leur apporter tout mon soutien à l’écran et hors écran ». L’actrice n’a rien perdu de son franc-parlé et a donné un speech plein d’humour. Revenant sur l’attitude des politiques et religeux qui veulent forcer les gays à devenir hétéros, elle commente : « c’est comme vouloir que Will Smith soit estampillé « ghetto » ou que Charlie Sheen soit sobre. C’est juste une perte de temps pour tout le monde ». Elle précise que grâce à la vigilance du GLAAD des séries comme True Blood et Glee ont pu plus facilement être renouvelées mais qu’il reste encore beaucoup de travail : « malheureusement vous êtes encore trop nombreux à regarder encore The Real Housewives in Miami et vous devez arrêtez, immédiatement ». Elle réclame le droit au mariage pour les couples de même sexe. Elle conclue finalement sur : « toute organisation qui essaie de virer un show comme Doctor Laura, mérite votre complet et passionné soutien ». Elle évoque l’émission du docteur Laura Schlessinger, une conservatrice qui assimile, notamment, homoparentalité et pédophilie…
Autres figures féminines qui ont marqué la soirée : la présence de Lisa Chodolenko venue recevoir la récompense du meilleur film pour The Kids Are All right et celle Kara Swisher, une célébrité locale, journaliste spécialiste du digital et militante honorée pour son travail et sa visibilité. Mariée à une dirigeante de Google avec qui elle a deux enfants, elle tient un blog à lire ICI.
Parmi les guests, Sara Ramirez était également présente. Elle avait, il y a 3 ans, participé à une campagne du GLAAD en anglais et espagnol (à voir ici).