Selon le sondage de l'IFOP - établi à partir du cumul de plusieurs enquêtes menées auprès de 8.000 personnes - un échantillon assez important pour être représentatif et afficher une marge d'erreur réduite- il apparaît que 6,5% des sondés se définissent ou bi (3%) ou homosexuels (3,5%).
Si l’on extrapole ces statistiques à l’échelle de la population française de 18 ans et plus, la France compterait respectivement 1,72 et 1,48 millions de personnes se revendiquant homo ou bisexuel.
Il y aurait donc 3,2 millions de personnes bi ou homosexuelles en France.
Cette population à composante bi ou homo est essentiellement masculine (67%) et plutôt jeune (On recense une proportion supérieure de personnes âgées de moins de 50 ans (68%, contre 55% chez les hétérosexuels), du fait de la libération sexuelle entamée dans les années 70, explique le sondeur.
Les homos sont un peu plus nombreux que la moyenne de la population dans les catégories socio-professionnelles supérieures (CSP+) et intermédiaires (24% de CSP+), mais avec des écarts faibles et peu significatifs.
Contrairement à une idée reçue, seuls 19% des homosexuels résident en Île-de-France, soit un différentiel de 2% seulement de plus que les hétérosexuels.
La différence majeure concerne la vie en couple et les enfants. 55% des bisexuels et 46% des homosexuels disent vivre en couple contre 70% pour les hétéros, et 19% indiquent la présence d’un ou plusieurs enfants dans leur foyer.
Parallèlement, près d’une personne sur cinq (19% exactement) parmi les bi et les homosexuels interrogés indiquent la présence d’un ou plusieurs enfants dans leur foyer. La probabilité de présence d’un ou plusieurs enfants s’avère toutefois nettement plus élevée parmi les bi que chez les homosexuels (24% contre 14%).
Au final, les homosexuels ressemblent beaucoup aux hétérosexuels, sauf sur le plan du couple et de la parentalité, des points précisément au coeur de fortes revendications socio-politiques aujourd'hui.
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