"Syndrome de l'éphèbe ou la controverse Agathoise Quand d'aucun se présentant comme oreille avertie, prétendent dans une conclusion à l'emporte-pièce, que le naturisme se veut la réponse, pour ne pas dire la résultante, à ce monde de pollution de perversité, de déchéance. Je serai tenté de croire qu'ils n'ont pas beaucoup fréquenté le milieu en question.
Je me garderai bien de tomber dans le même raisonnement mais à l'inverse, en criant haro sur le baudet, et reléguant dans la même fange, tous les sans-culottes qui fréquentent les multiples lieux naturistes que comporte notre territoire.
Il est très certainement des gens de moralité irréprochable, qui, par pure conviction, embrassent cette cause dans le plus pur sens du terme "Naturiste", proche de la nature. Mais, je crois tout de même qu'ils ne sont plus majoritaires dans cette assemblée !
Maintenant que j'ai rendu à César ses lauriers, je vais jeter un oeil dans la "Fange d'en bas" car, s'il en est une qui n'a pas usurpé cette appellation, c'est bien l'autre partie du naturisme, celle dont les puristes se passeraient bien, et qui, on le comprendra fort bien, ternit quelque peu leur image de marque.
Après avoir visité plusieurs endroits "officiels" où cette pratique de la nudité en commun est de rigueur, (et croyez-en votre serviteur qui en a payé de sa personne pour obtenir un point de vue objectif), j'en ai retenu un parmi les autres, qui remporte à lui seul tous les suffrages en matière de débauche, et là aussi, dans le plus pur sens du terme.
Cet endroit où se côtoient le stupre, la débauche, le mauvais goût, vous l'avez sans doute déjà deviné, c'est le Cap d'Agde.
Cette cité naturiste, (la plus importante d'Europe parait-il !) à l'image de beaucoup de mégapoles, draine une foultitude de pervers, de débauchés, qui de naturistes n'en méritent surtout pas le nom !
Quand vous pénétrez dans cette "ville dans la ville" sur les bords de la méditerranée entre Sète et le grau du Roi, il faut montrer patte blanche aux doubles postes de contrôle, gardés 24h/24. Je me demande en fait ce qu'ils gardent, car, quand vous voyez comment ça se passe à l'intérieur, vous vous demandez bien comment que ça serait si ça n'était pas gardé ! Dans la journée, soleil et plage obligent, la cité semble somnoler dans une douce torpeur, écrasée par un généreux soleil que l'on peut qualifier d'omniprésent.
Lire la suite et source :
Clipped from: blogs.mediapart.fr (share this clip)