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Les MST : les connaissez vous toutes ? Comment les éviter ?

Publié le 05 septembre 2011 par Veryfriendly

Les MST : les connaissez vous toutes ? Comment les éviter ? Lors des vacances, le soleil, le repos, l’absence de stress et de contraintes, l’inaction ou l’oisiveté rendent le corps et l’esprit plus disponibles pour la sexualité. Les rencontres et les occasions sont plus nombreuses et plus faciles, certaines barrières tombent. Les soirées et les nuits en discothèque longues et souvent alcoolisées contribuent à abaisser la vigilance et altérer le discernement.
La meilleure stratégie vis-à-vis des MST consiste encore dans leur prévention, et si on n’a pas pu les éviter, à les traiter le plus rapidement possible.
Voici les principales MST que vous pouvez contracter lors de rapports sexuels (rapport vaginal, anal ou bucco-génital).
La blennorragie, gonohrée ou « chaude pisse » se définit par des brûlures, un écoulement jaune par le pénis ou l’anus avec fièvre et douleur dans le bas-ventre… Traitement antibiotique vivement conseillé !
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L’herpès génital est la MST la plus courante : sous formes de bouquets de petites vésicules sur les organes génitaux, cette MST peut également s’accompagner de brûlures et fourmillements.
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Les mycoses se traduisent généralement par des rougeurs, des points blancs et des irritations au niveau du gland. Le traitement consiste en l’application locale de produits antifongiques.
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Les trichomonoses peuvent provoquer parfois brûlures, démangeaisons et écoulement de pus… et se traitent par administration d’antibiotiques.
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La Chlamydia entraîne une infection de l’épididyme (organe accolé aux testicules) pouvant provoquer une stérilité. Un traitement antibiotique est recommandé.
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L’hépatite B, une fois contractée, peut gravement porter atteinte au foie (cirrhose et cancers dans les formes les plus graves). Un vaccin est actuellement disponible.
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Les condylomes sont des verrues des organes génitaux provoquées par des virus du groupe des Papillomavirus (ou virus des papillomes humains). On les appelle également "végétations vénériennes" ou "crêtes de coq". Ils se présentent sous forme de petites lésions grises ou rosées, un peu "chevelues" comme les verrues des mains. Ces lésions doivent être impérativement détruites car elles peuvent proliférer, devenir énormes et secondairement s'associer à des cancers, en particulier sur le col de l'utérus.
Leur destruction se fait par différentes techniques : azote liquide, laser, électrocoagulation, produits spéciaux à appliquer sur les lésions. Les condylomes sont extrêmement contagieux pendant les rapports sexuels et ont une fâcheuse tendance à récidiver dans les mois qui suivent le traitement.
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Depuis le début des années 80, le Sida est un véritable fléau : plus de 28 millions de morts depuis 1981, 8 000 morts par jour, 7 400 nouveaux cas par jour, 98 % des contaminés l’ont été par voie sexuelle… Des chiffres qui font froid dans le dos…
Le Sida, en clair, est une maladie infectieuse qui détruit le système immunitaire : affaibli, il ne peut plus se protéger contre les infections qui détruisent l’organisme petit à petit. A l’heure actuelle, des traitements existent pour ralentir les effets du virus, mais aucun vaccin ni médicament ne permet de définitivement l’éradiquer.
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C’est l’absence de précautions et la multiplication des partenaires qui accroissent les risques.
Hygiène :
- Pratiquer une toilette quotidienne ainsi qu’après chaque rapport sexuel.
- Choisir des sous-vêtements en coton plutôt qu’en matières synthétiques.
- Changer quotidiennement de sous-vêtements.
- Laver ses sous-vêtements à plus de 60°C.
Partenaires :
- Eviter les contacts sexuels avec des qui ont un comportement à risque. Connaitre votre statut sérologique en faisant des testes réguliers (tous les 3 mois). Certains lieux sont propices à rencontrer des pratiques à risques (zones de dragues, plages, sex clubs...).
Rapports :
- Utiliser des préservatifs : ils restent le moyen le plus sûr de protection contre les MST.
- Pratiquer un test tout de suite après une prise de risque.
Santé :
- Consulter en cas de rapport à risque. Dans la plupart des cas, une MST diagnostiquée tôt, et traitée correctement, sera guérie rapidement et sans séquelles.
- Consulter régulièrement un gynécologue ou un médecin, en particulier si l’on change fréquemment de partenaire. Consulter un dermatologue en cas de trace suspecte sur le corps ou le visage.
- Traiter systématiquement le conjoint d’une personne infectée par une MST.
Dans toute la France, la plupart des laboratoires d’analyses biologiques réalise les prélèvements et les examens nécessaires à la détection des MST. On s’adresse à des consultations ou des établissements spécialisés, comme l’Institut Fournier à Paris, plutôt quand il s’agit de traiter des MST récidivantes et rebelles aux traitements "classiques".


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