Zoom sur la réalisatrice Sylvie Ballyot

Publié le 18 octobre 2011 par Yccallmejulie

Je dois bien l’avouer, c’est en tombant sur le court-métrage Tel Père Telle Fille, sélectionné à la quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes 2007, que je me suis interessée à Sylvie Ballyot dont voici une petite biographie trouvée sur le site d’Arte : Après des études à la Femis, dans le département montage, Sylvie Ballyot se tourne vers le cinéma expérimental pour réaliser ses premières images. Journal intime, essais, documentaires, fictions courtes, puis elle réalise seule Alice (2002) qui obtient un vif succès dans les festivals. Sylvie Ballyot continue de creuser à travers son travail des thèmes qui lui sont chers, comme la question du désir, de l’identité, du rapport à la famille. Elle travaille actuellement à l’écriture de son premier long métrage «Beirut Live».

Quel rapport entre Arte et la dame : c’est qu’elle a réalisé deux courts métrages dasn le cadre de la campagne « 10 courts contre le Sida », le premier en 2009 Juliette (à voir ici) et le second en 2010, Je suis vivante et belle. Les deux films présentent le parcours de Juliette (Valérie Donzelli) qui n’ose plus coucher avec les hommes depuis qu’elle a appris être séropositive.

Tel Père Telle Fille (à découvrir ci-après)  présente la difficilement silencieuse relation entre Julie et son père. Pitch : Julie rend visite à son père dans le Sud de la France. Le père est amputé et vit seul dans une maison au bord de la mer. Père et fille ne savent comment se parler, se cherchent, s’effleurent, quelquefois se reconnaissent. Ils partagent le même désir pour les femmes. Cette complicité ambiguë est tolérable tant qu’elle reste silencieuse.

Comme, j’ai beau cherché et que je ne trouve rien de finalisé sur le projet  Beirut Live évoqué par la biographie d’Arte, je serais curieuse de savoir ce à quoi travaille actuellement  cette réalisatrice qui s’intéresse à l’homosexualité et aux rapports familiaux.