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Dans Liquorice, Kate French (The L Word) succombe à l’absinthe et au plaisir féminin

Publié le 08 novembre 2011 par Yccallmejulie

Dans Liquorice, Kate French (The L Word) succombe à l’absinthe et au plaisir fémininIl faut de tout pour faire un monde et cette adage s’applique à la production cinématographique américaine qui, croulant sur un vaste marché et le désir de faire un carton, nous offre souvent une palanquée de films qui vont direct-to-dvd. Et le film dont je veux vous parler a, dans son trailer, une mise en bouche série B qui en est presque comique : Liquorice. Le titre renvoie à une boisson bien connue de part chez nous l’absinthe. On pense tout de suite à Van Gogh, Toulouse-Lautrec et le Moulin Rouge. La réalisatrice, Natalie Bible (qui a signé un court lesbien Developing her), elle, y voit un twist pour construire un thriller psychologique. La bande annonce pose tout de suite le déclencheur  : « En 1915, l’absinthe fut interdite aux États-Unis et dans la plupart des pays européens. En 2007, l’interdiction fut levée ». Jade (Kate French – Nikki de The L Word et qu’on verra en 2012 dans la comédie lesbienne Girltrash: All Night Long)  s’adonne donc à l’absinthe et  en vient à explorer ses désirs les plus profonds et les plus cachés. Et d’après ce que montre la bande annonce, le désir profond de Jane est incarné par une femme portant feutre sur la tête et rouge aux lèvres. Mais oups (d’où la dimension psychologique, hein) Jade semble avoir un petit ami (qui écrit sur une machine à écrire vétuste – le clin d’œil à la période fin XIXème/début XXème sans doute).

J’avoue que ces premières images m’ont fait sourire  : Ah, dangereuse et exotique absinthe qui conduit une jeune femme a priori tranquille à désirer une autre femme… Le montage (filtre vert bien appuyé parce que ben tout ça s’est à cause de la fée verte) enchaîne des motifs sensuels-rigolos, le pompon allant à la maîtresse au regard intense qui utilise une touche d’absinthe comme nouvelle fragrance envoutante.

Je ne pouvais pas m’empêcher de vous faire partager ce petit trésor de deuxième zone qui peut tourner à la série B fendarde ou toucher le fond de l’alphabet. Je n’ai guère d’infos à vous préciser sur le projet mais je veux souligner quand même la particularité du site officiel qui n’indique même pas le nom de la réalisatrice (il a fallu que j’aille sur la page Facebook pour le trouver) mais par contre propose une liste de sponsors (surtout liquoreux et bio, cherchez le lien ?) longue comme le bras. Allez, Enjoy!


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