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Lost Girl : le couple Bo/Lauren de nouveau sur les rails

Publié le 10 novembre 2011 par Yccallmejulie

Lost Girl : le couple Bo/Lauren de nouveau sur les railsLorsque j’ai découvert Lost Girl l’année dernière, j’ai été charmée pour la dimension seconde zone humoristique de cette production canadienne. Cette année, les US ont acheté les droits de diffusion. Dorothy Snarker, via AfterEllen, s’est finalement emparée de la série et écrit chaque semaine des résumés de la saison 2. Personnellement, je ne ne m’étais pas encore attardée à vous faire un retour sur les aventures de la succube parce que, #jeudiconfession oblige, je m’ennuyais ferme.

[spoilers] Les 5 premiers épisodes de la saison 2 se concentrent sur la relation Bo/Dyson, le loup-garou qui, dans le fin de la saison précédente a transféré (ponctuellement) ses pouvoirs à la belle succube histoire de la sauver, en échange de quoi il a sacrifié l’essence de son amour pour elle sur l’autel d’une sorcière. Bo essaie donc de raviver la flamme de son loup-garou. Et c’est assez fatiguant de voir la belle succube, en général super active, se retrouver en position de femme qui court après son homme. L’humour faisant défaut, seul le personnage de Kenzi (side-kick réussi) a maintenu mon intérêt pour cette « fille perdue » que devenait Bo. Donc, mentions spéciales aux épisodes 2.03 et 2.04 qui maintiennent le côté fraîcheur parodique de la série (le premier via le personnage de Mumphert, majordome qui ne mange que des céréales et le second qui nous plonge dans le remix d’un conte cauchemardesque pour jeunes filles). Arrivée à l’épisode 5,  j’ai franchement cru que j’allais laissé tomber. Pour conclure (un temps) l’impasse de la relation Bo/Dyson, les auteurs ont sorti un flash-back de pacotille de leur manche qui nous plonge dans le passé du loup-garou, au temps d’un moyen-âge barbare. Sans entrer dans les circonvolutions narratives de cet épisode raté, j’irais à l’essentiel : Dyson retrouve une femme qu’il a aimé dans le passé et hop, il se détourne de Bo (qu’il n’est censé ne plus aimer mais qu’il aime quand même encore un peu) pour entamer une histoire avec Kiara.

Et Lauren, la gentille doctoresse, dans tout ça alors? Il aura fallu attendre les épisodes 6 puis 7 (diffusé dimanche dernier) pour que sa relation avec Bo retrouve des rails plus que cléments. Lauren fuit la demeure du nouveau Ash ( le leader des Light Fae) qui la traite comme une esclave. Elle se cache chez Bo. Les deux femmes glissent doucettement vers le flirt amoureux et projettent une tension sexuelle qui tape même sur les nerfs de Kenzi. Et ce qui devait arrivaer arriva, il faut bien exulter, quoi. Pour votre plaisir donc, mesdames :

Cerise sur le gâteau, via l’enquête qu’elle mène dans l’épisode, Bo obtient de The Morrigan (la chef des Dark Fae) la clé pour permettre à Lauren de quitter le service du Ash. Et là, rebondissement : on découvre que ce qui retient Lauren chez le Ash est sa petite amie Nadia, tombée dans le coma. Et là, je me dis : ah ben voilà, ils ont casé la scène de sexe pour le rayon lesbienne, avec ce revirement, on va encore repartir du côté Dyson.

Que nenni. Dans le tout dernier épisode, Bo et Lauren ont une explication ouverte et émouvante sur le pourquoi du comment de Nadia (du coup, on découvre le passé de Lauren ce qui donne enfin de l’épaisseur au personnage). Résumé en images :

Vous comprenez que mon intérêt pour la série reprend de l’appétit. Les auteurs semblent se diriger vers une vraie love story tout aussi importante que celle avec Dyson alors que jusqu’ici, il faut bien le dire, la bi-attitude de Bo était surtout formelle. Je retrouve également la saveur série B de cette production. Nouvelle mention spéciale, dans le dernier épisode, pour la troupe de mermaids condamnées à lap-dancer jusqu’à la nuit des temps parce qu’un méchant Dark Fae garde dans un coffre « leurs peaux » (attributs qui leur permettent d’aller batifoler dans l’eau et qui ressemblent à des carrés de peau vache mal lavés). Si c’est pas du royal nanar, ça. Pour avoir plus de détails, je vous invite  à lire les recaps in english de Dorothy Snarker (le dernier ICI).


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