[Spoilers] L’épisode 10 nous offre un rodéo des sentiments super soap. Isabel accepte de rejoindre Cristina dans la forêt pour avoir une explication. La prostituée lui déclare son amour et je ne peux m’empêcher de transcrire le dialogue :
- Isabel, j’ai passé ma vie dans les mains des hommes. Aucun ne s’est occupé de moi, ne m’a embrassée comme tu l’as fait.
- Tu mens
- Je t’aime
Pour lui prouver la force de ses sentiments, Cristina lui plante un baiser avant de se prendre une gifle (ah le paroxysme!). Mais, comme Isabel est aussi amoureuse, elle flanche très rapidement. S’ensuit une jolie scène d’ébats bucoliques. Mais ce bonheur retrouvé ne dure qu’un temps : papa Lobo passe à cheval et aperçoit le couple. Et là, patatra (n’oublions pas que nous sommes dans un XIXème siècle espagnol catho) le soir même, le cher papounet renie sa fille déviante et répugnante, décide de l’envoyer au couvent et de faire tuer la prostituée. Franchement, Ronda Shimes de Grey’s Anatomy n’a qu’à bien se tenir, la série espagnole manie super bien les revirements dramatiques. Isabel fait ses adieux à ses sœurs cachant le pourquoi « inadmissible » de ce choix soudain. Une des soeurettes s’empresse de faire remarquer : mais on va te couper tes beaux cheveux (ah ben elle va enfin vraiment ressembler à un tomboy pense aussitôt la lesbienne qui est en moi). Alors qu’Isabel monte dans la carriole qui scelle son destin de future nonne, son père, impassible, lui annonce la mort de sa maîtresse. Mais, le jeune homme qui doit tuer Cristina, l’épargne et la brune s’enfuit dans les bois. Quid de la suite? Forcément, vengeance il y aura. A n’en pas douter, Cristina, qui aime vraiment vraiment sa jeune aristocrate, risque de revenir en force. Je me prends à fantasmer une Isabel cheveux courts luttant contre ses penchants homo au milieu de jeunes nonnes et imagine une digression télé-ibérique de La Religieuse de Diderot… Houla, désolée, je m’égare. Voici donc, un résumé vidéo sous-titré en anglais (pour celles qui veulent zapper directement à la scène érotico-bucolique, c’est à partir de 2’00)