[Spoiler]. L’épisode s’ouvre sur une scène familiale : Maura a invité la famille Rizzoli à dîner pour fêter le départ de Tommy, ex-taulard qui a travaillé a fond sa réhabilitation et s’apprête à emménager dans un appartement rien qu’à lui. Le frérot a d’aidé Maura à préparer le repas. Et, en cette fin de dîner donc, Maura félicite Tommy qui se perd en regards langoureux pour son hôte ; ce qui semble échapper à Jane (m’enfin, jany où est passé ton sens aigu de détective?). Tout le monde file. Et puis Tommy revient, tel un ado un peu gêné, une bouteille de château de Gordes 1994 en main, cadeau pour remercier Maura qui l’a soutenu. Le temps se suspend, les regards se fixent et là, là on se dit non Janet (Tamaro, la productrice et scénariste) s’il te plaît, pas ça. Tommy s’approche pour embrasser Maura qui… le repousse gentiment, acceptant cependant la bouteille et précisant qu’elle ferait mieux de faire sa vaisselle.
On part ensuite du côté de l’intrigue policière qui concerne un braquage d’une banque. Les détectives Frost et Rizzoli font équipe avec le FBI. L’agent en charge de l’enquête est Anna Farrell l’ex de Frost – ce qui permet à Janet de glisser un petite intrigue secondaire entre les deux amoureux qui se chamaillent pur finalement passer outre, dans le final, les rancœurs du passé. Mais revenons à l’enquête : deux hommes sur le terrain ont donc braqué une banque. L’un deux a tué un employé avant de s’enfuir avec son complice dans un van qui les attend avec au volant le troisième larron. Le dit van est retrouvé avec un cadavre dedans : l’un des trois braqueurs. Le suspect principal est identifié mais en fuite, reste à découvrir qui est le conducteur du van. Et là, patatra : le FBI trouve les empreintes de Tommy. L’agent Farrel met Maura au jus mais lui fait signer une décharge l’empêchant d’en parler à Jane qui est bien sûr trop impliquée. C’est le début des ennuis pour les « LLBFF » (petit rappel : Life Long Best Friends Forever) qui jusque-llà ont passé l’épisode à se manger du regard (« eye-sexing » comme disent les ricains). Lorsque Jane vient faire le point avec Maura, la doc prétend avoir mal à l’estomac et écourte sa journée. Elle descend, la mine contrite par le mensonge, récupérer sa voiture au sous-sol du commissariat lorsque Tommy se pointe, toujours avec son attitude (presque touchante) d’ado attardé, pour s’excuser d’avoir essayé de l’embrasser (mais maintenant on sait que c’était perdu d’avance, vous comprendrez pourquoi à la fin de ce post). Maura tente de lui dire qu’il a des ennuis lorsque le FBI débarque et embarque Tommy. Jane finit par se pointer à la morgue (petit détail : elle ouvre la porte d’un coup de main et d’un avance avec un déhanché tout a fait craquant- une Jane énervée est super sexy même quand c’est contre Maura) et s’en va hurler après sa LLBFF qu’elle déteste pour lui avoir menti par omission ; détestation d’autant plus amplifiée que Maura lui apprend, en précisant tout de suite qu’elle l’a repoussé, que Tommy a voulu l’embrasser. Jane file et laisse une Maura au plus mal. On se dit (oui, on se dit beaucoup de chose en voyant cet épisode) : ah non, Janet Tamaro, ne vas pas nous foutre en l’air le meilleur couple subtext depuis Xena/Gabrielle. Bref, Jane réussit à voir son frère qui clame son innocence et le croit. Maura apporte un nouvel elément scientifique qui soutient les explications de Tommy. Cela nous vaut un délicieux dialogue où Jane précise à Maura qu’elle la déteste un peu moins. La Doc lui lance un « je vais essayé de te détester aussi » demandant quand même à Jane si elle compte la détester longtemps ; le tout sous fonds de sourires difficilement contenus. Et là, je félicite Janet qui arrive à placer une dispute tout ce qu’il y a de plus conjugale dans un cadre très professionnel : Maura étant penchée au dessus d’un microscope.
Cette épisode redouté est au finish un des plus intenses niveau subtext des deux saisons réunies et Janet Tamaro nous a bien mené en bateau avec cette preview de la semaine passé, mais (soulagement) pour le meilleur. Bon, Janet, reste encore à nous placer la confession de Jane, hein.