Une étude démontre que les gays 75% ne croient pas au couple à vie et à la fidélité...

- 16,4% des gays interviewés sont en couple au moment de l’enquête. 57% ont eu au moins une relation de plus de 6 mois durant les 24 derniers mois.
- La durée moyenne des couples gays est de 2 ans et 4 mois avec cependant une très grande disparité en fonction des âges, des valeurs, des lieux d’habitations…
- Un important défaitisme chez les jeunes gays sur la possibilité de construire un couple. Seul, 16% le croit possible.
- A la question « Pensez-vous que les gays soient fidèles ? », 76% des personnes interrogées répondent non contre seulement 15% d'avis positifs. Mais, paradoxalement, à la question « êtes-vous fidèle ? », 52% répondent oui, contre 36% de non. Les deux principales causes de rupture dans les couples sont le fait de « ne pas être fait l'un pour l'autre » et la tromperie sous toute ses formes (le fait d'en être responsable ou d'en être victime).
- Couple à vie ? Plus de 40% le souhaitent mais n'y croient pas. Près de 35% des gays pensent que c'est carrément impossible. (Soit 75%)

HOMME IDÉAL
Le profil de garçon préféré est : brun, poilu, musclé fin… Il existe cependant une très importe disparité en fonction des rôles sexuels, des générations et des valeurs.

SEXE
Pour l'anecdote on apprend par exemple que 14,8 cm est la moyenne de la taille du sexe en France et que les mecs TBM (plus de 20 cm) représenteraient 6,7% de la population gay, 1,6 cm étant l'exagération moyenne constatée (mesurée sur 412 gays). On note cependant que seuls 26% des personnes interrogées pensent que la taille du sexe a son importance dans le cadre d'un couple. L'étude ajoute que les TBM sont plus nombreux à être actifs que passifs.
Côté générationnel justement, les résultats montrent qu'un gay de 20 ans a vu ses premières images pornos dès l'âge de 9 ans en moyenne alors qu'un homme de 40 ans rapporte lui avoir dû attendre l'âge de 17 ans pour vivre sa "première expérience visuelle pornographique".

Pour la drague aussi, les sexclubs n'ont pas la même cote auprès des jeunes qu'auprès des plus mûrs ... En substance, 58% des 18-25 ans ne souhaitent pas fréquenter les saunas ou sexclubs. Mais si ces derniers considèrent que ces endroits sont "sales" et fréquentés par des hommes plus âgés, ils se montrent par contre plus enthousiastes à l'idée de sortir dans un club qui prévoit une dark-room. On est d'accord, la finalité recherchée est la présence du club semble fournir un "alibi" non négligeable ...

Côté pratiques sexuelles, les baromètres semblent démontrer que les jeunes ont aujourd'hui une sexualité plus avancée que celle de leurs ainés lorsque ceux-ci avaient le même âge, même si des pratiques comme le SM se retrouvent en majorité chez les 30/60 ans.

La taille moyenne mesurée du sexe est de 14,8 cm en érection (412 garçons – Étude séparée en 2010 et 2011). 1,6 cm est l’exagération moyenne constatée.

COMMUNAUTÉ
Est-ce important de se retrouver entre gays ? En réponse à cette question, l'étude révèle que les jeunes gays sont moins attachés à l'existence de la communauté (moins de 20% pour les moins de 20 ans) que les générations plus âgées (+ 50% pour les 60 ans et plus). C'est un phénomène générationnel. Pour une personne sur deux, l'existence d'un milieu gay (sites internet compris) est d'abord un moyen de rencontrer des amis, ce qui n'empêche pas nombre de ses membres (40%) de le juger « trop stéréotypé ». Mais 70% des personnes interrogées qui ne fréquentent pas le milieu gay ne le font pas, tout simplement, parce qu'elles sont trop... timides !

DIVERS
- Les gays se sentent en moyenne 12 ans de moins que leur âge réel. (Contre 11 ans pour l’ensemble de la population).
- La plus importante peur des gays est la solitude avec 76% qui la craignent.
- Le baromètre propose une typologie des gays en 8 profils : Réfléchis, Actifs, Inquiets, Enthousiastes, Rigoureux, Leaders, Sociables, Originaux

On regrettera l'absence de données sur la prévention, le VIH et les IST.

Méthodologie
- une phase qualitative avec 60 interviews approfondis face à face sur Paris, Aix en Provence et Lille, menée en octobre 2011
- une phase quantitative auprès de 1487 gays représentatifs en termes d’âge entre 18 et 65 ans, de CSP, de lieu d’habitation pour des villes de plus de 15.000 habitants via un questionnaire par Internet.

Source : Citegay