Ce week-end, je vais vivre un rêve d’enfant. Et c’est au stade Coubertin que ça se passera, dimanche. Mais ce n’est pas tant la finale du 20e Open GDF Suez qui me fait sauter au plafond (bon, je ne vais pas craché dessus non plus, surtout si Sharapova est de la partie) que le match d’exhibition qui aura lieu avant et qui, le temps d’un double, regroupe quatre légendes : Martina Hingi, Amélie Mauresmo, Monica Seles et surtout … Martina Navratilova. En une phrase : il aura fallu que j’attende 30 ans, pour voir jouer mon idole en vrai.
Je ne vais pas vous faire une bio de la joueuse la plus titrée de l’histoire du tennis féminin, simple et double confondus. Pour ça, il y a le wiki. Par contre, j’avais envie de faire un rétro/info-visionnage. D’abord, via un petit documentaire sur Navratilova et Wimbledon, le tournoi qui a fait sa gloire (vous pouvez activer les sous-titres en anglais via la touche CC) :
Je voulais aussi vous faire partager cette vidéo, plutôt émouvante (notamment lorsqu’elle remercie son ancienne rivale des courts), dans laquelle Martina Navratilova revient sur sa rivalité avec Chris Evert, qui avec l’annonce de son homosexualité, a tourné à la prise de position socio-politique : d’un côté l’américaine girl-next-door, de l’autre la vilaine tchécoslovaque lesbienne.
Ce que j’admire chez Navratilova, outre son jeu, est d’avoir fait un coming-out en 1981 dans un pays qui lui a certes ouvert ses portes (elle fut naturalisée américaine la même année) sans pour autant l’adopter sur un court. Dans la vidéo qui suit, elle revient sur cette période. Elle explique : « je venais de quitter la Tchécoslovaquie pour être libre et je ne pouvais pas faire mon coming-out à cause des sponsors, je ne pouvais pas faire mon coming-out parce que ma petite amie [à l'époque la basketteuse Nancy Lieberman] était in-the-closet, c’était le bordel. »
Pour conclure cette minute midinette tout à fait égoïste, une photo qui pourrait être ajoutée au blog Yagg « déjà, tout petit » :
P.S. (tout à fait personnel) : C. et M. je me dois publiquement de vous remercier, you make (one of) my dream(s) come true.