Aujourd’hui 150.000 personnes vivent avec le VIH en France et 500.000 avec une hépatite virale. Plus de 6.000 personnes découvrent leur séropositivité chaque année. Les premières communautés concernées par l’épidémie de VIH sont les gays, les personnes migrantes issues d’Afrique sub-saharienne, les travailleurs du sexe et les usagers de drogue, ces derniers étant également très touchés par le virus de l’hépatite C. Ce sont aussi celles qui, parmi la population française, subissent le plus grand nombre de discriminations et d’atteintes aux droits au quotidien.
En France, en finir avec le sida c’est :
Mesure 1 : Garantir des conditions de vie dignes pour toutes les personnes vivant sur notre territoire, notamment en instaurant un revenu d’existence et une couverture santé véritablement universelle, en rétablissant le droit au séjour pour soins, et en répondant aux contraintes liées au vieillissement des personnes malades.
Mesure 2 : Lutter efficacement contre les discriminations, en commençant par garantir l’égalité de droits pour les gays, les femmes et les trans et l’égalité effective aux soins et aux droits dans les départements français d’Amérique (Guyane et zone Caraïbes).
Mesure 3 : Privilégier la santé publique à la répression, en particulier concernant l’usage de drogues et le travail du sexe.
Mesure 4 : Améliorer la participation des malades aux politiques de santé, notamment en les associant à toute modification du paysage sanitaire français
Mesure 5 : Assurer les moyens de la lutte contre le sida pour enrayer les épidémies à VIH et à hépatites virales, en augmentant les financements dédiés aux associations de malades et à la recherche publique (ANRS)
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En finir avec le sida dans le monde c’est :
Mesure 6 : Mettre en place la Taxe Robin des Bois sur les transactions financières, qui doit être affectée à la lutte contre les pandémies et pour le développement.
Mesure 7 : Doubler la contribution de la France au Fonds mondial de lutte contre le VIH, la
tuberculose et le
paludisme.
Mesure 8 : Augmenter graduellement l’Aide publique au développement à hauteur de 0,7% du PIB d’ici 2015.
Mesure 9 : Promouvoir une diplomatie active pour la défense des droits des personnes séropositives et des populations les plus vulnérables : homosexuels masculins, trans, femmes, usagers de drogues et travailleur/es du sexe.
Mesure 10 : Soutenir la production et la diffusion de traitements à moindres coûts et s’opposer à toutes dispositions susceptibles d’entraver la production de médicaments génériques, en particulier celles incluses dans les accords de libre échange négociés par la Commission européenne.
AIDES ausculte les programmes
Sont-ils les candidats de la fin du sida ? Se sentent-ils « séro-concernés » ? Comptent-ils supprimer les franchises médicales ? Ont-ils pour ambition de revaloriser l’allocation adulte handicapé ? Souhaitent-ils rétablir le droit au séjour des étrangers malades ou améliorer l’accès aux soins en prison ?
Pour le savoir, Aides a comparé leurs engagements sur cinq de leurs propositions.
Interviews : les candidats passent sur le grill de AIDES
Eva Joly, une candidate « séro-mobilisée »
Jean-Luc Mélenchon : « L’humain d’abord ! »
Philippe Pouton : « Le VIH est une maladie politique »
François Bayrou : « La précarisation entraîne l’épidémie »
François Hollande : « le SIDA ne doit pas seulement concerner ceux qui en sont porteurs »
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