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La jouissance… Est-il devenu un produit d’importation ?

Publié le 08 avril 2012 par Georgezeter

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 Les restes des papiers gras des Kébabs roulent, roulent sous l’effet des bourrasques Mistraliennes sur leurs aires éparses et s’écrasent contre les roues du tramway, qui, brinquebalantes d’un gling-gling strident s’arrêtent.

J’ai bien dû éternuer 100 fois depuis ce matin, chaque printemps ; Ce Tango : allergies mon pollen chéri qui poudroie mes narines, mes bronches chantent « j’voudrais bien respirer… Un pe – peu - Pouah ! » Malgré, depuis 30 minutes les fesses sur un banc, j’observe la gente descendante du tram sur la Canebière. Surtout les couples.

Je ne sais pas si je me fais des idées, mais je trouve que l’énorme majorité à 90% de ces un/une est si mal assortie, des couples laids ! Comme si un acte volontariste contre le bon sens qui voudrait que : une jeune femme soignée, bien habillée, grande et plutôt athlétique, respirant la bonne santé ; Soit accouplée avec un petit mec à l’allure souffreteuse, à la carrure insignifiante, à la fesse vague, au torse en forme de bouteille de Perrier, en plus, vêtu d’un jean pandouillard, de baskets en fin de vie, le cheveux un peu gras, mal rasé de visage, le teint gris, comme un petit vieux djeune… C’est souvent elle qui l’attrape par la main comme s’il s’agissait de son petit gars, et le drôle ; ben… Il suit docile, et doux et doux. L’animal. Question ? La fait-il jouir ?

J’avais cru observer ce phénomène venu des States il y a au moins 25 ans. Des filles, des femmes qui choisissaient des hommes « en dessous » d’elles, surtout au plan de l’apparence, des hommes moins « beaux », moins éduqués, moins socialement acceptable. Moins. Car ces femmes pourraient êtres maitresses de ce triptyque moderniste : le Pouvoir – le Contrôle – l’Argent. Il est certain qu’un « homme » pensant qu’il a tellement de la chance de vivre chaque jour avec cette femme « si incroyablement belle », n’ira pas voir ailleurs, sera fidèle et ne remettra jamais en question les vues de sa compagne ; il vivra sous l’autorité de cette femelle dominante, et s’en trouvera heureux d’une certaine manière, il ne sera que le géniteur indispensable à date fixe et se taira concernant l’éducation des enfants. En des temps révolus cela s’appela « Castration.», les hommes beaux et intelligents n’ayant plus la cote.

Dans l’aujourd’hui – Le Féminisme.

Moi ! Chères Féministes, je suis un MASCULISTES ! Je revendique combien en notre fort intérieur d’homme revendiquons ce que nous ressentons – Oui ! Nous torcherons le cul de nos bébés, oui ! Nous nettoierons une maison, oui ! Nous cuisinerons, et prendrons soin de nos enfants… Oui ! Lorsque nous faisons l’amour nous vous bousculons, allons chercher les derniers miasmes des possibilités de votre tendre sexe, oui…

Comme vous les filles, nous avons mal, nous avons bien, nous pleurons, nous jouissons, nous mourrons. La vie nous écrase, mais comme vous nous relevons le bec, et ce depuis 70.000 ans. Vous et nous merveilleuse femmes faisons, qu’un jour nos mômes en chirons moins !

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Donc ?

Les filles c’était génial, ah ! Les combinaisons en tissus semi transparent de Sophia Loren ou de la Rossellini… Appelées aujourd’hui Nuisettes, ne parlons pas des culottes montantes de nos jours : Booty ! ; Arrragggg ! A bouffer les rideaux, les tringles et les montants des fenêtres. Ca a dû faire craquer ces petites choses au moins 200 milliards de boutons de braguette, d’ailleurs en ces années là, l’industrie boutonnière avait des prévisions à deux chiffres, c’est dire ! Les jeunes males, les vieux males, les libidineux en fin de course, et même ceux enterrés profondis dans les cimetières… Les nuits, certains cadavres exquis ne tapaient-ils point contre le couvercle ; Tous, nous les « hommes » aimions nos femmes, nos douces compagnes, nous leur donnions le titre de « celle pour qui je donnerai un de mes bras pour passer une nuit avec toi! » Et pis, on faisait danser des slows, et tout en baratinant sur le comment tu t’appelles/tu vis où/tu fais quoi? Nous mettions les mains sur tes hanches sans essayer d’aller plus loin; c’était délicieux cette corde guitare tendue vers le là dedans, sous le tissus il y a la mère, comme un doux nid. Si tu avais été sage (enfin pas trop quand même), soulever le chemisier et caresser le grain, de cette peau captivante, vibrante. Ah ! Allé ! Allez !

Pourquoi cette impression de vide ? Je les vois déambuler, ils entrent dans les magasins de l’avenue, en ressortent, c’est elle qui porte les paquets, l’autre couillon, ben, les mains dans les poches comme un vieux Titeuf qui suit… suit.  Souvent elle gueule, tempête, mais l’autre a pigé, ne pas répondre, la fermer, faire le sourd, ou le brun ténébreux… Et ces jeunes femelles accompagnées de semi portions à demi tarif vaguent, vaguent. Le soir, alors quelles se sont tapée la tambouille, que les 2 mômes ingérables sont au lit suite à leur prise quotidienne de Tranksen… Vient, l’acte. A mon avis ça doit être dramatiquo-hilarique. Après de vagues baisers, d’une bouche aux dents gâtées après l’âge de 30 ans, Monsieur, attend que Mademoiselle s’emplisse la bouche de sa B, et suce, suce, ensuite, comme cette femelle à haute performance sait ce qu’il faut faire ; elle lui monte dessus, s’enfonce la saucisse de nazebrouk en elle afin que libido puisse chanter au moins durant 30 secondes le : haouivazyplusfort ! L’autre éjacule, et devient encore plus moue – morne. Elle se lève conquérante, pour aller se laver l’entre jambe ; lorsqu’elle revient. Il dort ! Pleure-t-elle ?

Pleure-t-elle ?

Là, est la vraie question ?

  

En me levant du banc et revenant vers ma turne ; j’ai décidé tout le temps où je vivrais en ce pays de ne plus fréquenter aucune de ces femelles, décevantes pour icelle.

Je vais devenir un être d’esprit désincarné de mon corps, car, ici, il ne fait pas bon être sensuel, de chair. Se taire, faire petit, raser les murs et partir… être gris !

Ne jamais contrarier la mentalité, être de bon ton…

Il me faudra être patient.

Redécouvrir bientôt en d’ailleurs, sur d’autres continents, d’autres femmes, ce que j’aime, sensualité. D’autres amours. Brésil !  

Il est évident que je peux faire beaucoup mieux... Mais, vous les femmes de ce pays ne connaissez pas mieux... Dommage, alors restez avec vos "petits mecs."

Georges Zeter/Avril 2012


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