GPS vaginal
Publié le 01 mai 2012 par Sayane
@hardsciences
Le monde scientifique, comme tout domaine professionnel, est régulièrement secoué par des problématiques spécifiques. Des discussions récurrentes tournent autour de la sacro-sainte dichotomie qualitatif VS quantitatif. Vaut-il mieux s’accorder aux résultats d’analyses d’un grand nombre d’échantillons ou à l’analyse détaillée d’un petit nombre d’individus. Il semble bien suite à la semaine passée que la recherche sur la sexualité féminine soit encore une fois bien confuse sur ces notions, au détriment bien sûr de la gente féminine.Petit retour en arrière…Il y a de cela quelques jours, le Dr Adam Ostrzenski, chercheur américain, publia en grande pompe un article dans le Journal of Sexual Medicine décrivant sa merveilleuse découverte : il déclare avoir finalement avoir localisé le mystérieux point G si longtemps convoité. La dissection de l’anatomie d’une femme de 83 ans aurait permise de révéler un spot bien particulier dont la localisation nous a été brillamment exposée par Lucie Soullier :
« La petite cavité secrète du plaisir féminin se trouverait donc sur la face dorsale de la membrane périnéale, à 16,5 mm de la partie supérieure de l’urètre, créant un angle de 35° avec la bordure latérale de celui-ci. Vous avez suivi ? Plus d’excuse, c’est désormais très précis. »
Donc on récapitule…UNE étude, UN gynécologue, UNE seule et unique dissection sur une femme âgée de 83 ans et qui n’a jamais confirmé avoir eu UN seul orgasme de sa vie. C’est ce qu’on appelle un beau dérapage qualitatif.
Ah et tiens fillette : tu sais qu’il y a une app pour tout, hein ? Figure-toi que y’a aussi une app pour trouver ton point G. « Tournez à gauche. Au prochain gémissement, insistez.«
Pour aller plus loin et se détendre le périnée :