L‘addiction sexuelle, les femmes aussi !
Selon les sexologues, l’addiction sexuelle au féminin reste encore taboue. Entre sexualité débridée et réelle dépendance, la nuance ne va pas toujours de soi, et pourtant elle existe.
Le point sur un trouble encore méconnu.
A une époque où chats, sites de rencontres et vente de sex-toys en ligne bouleversent nos pratiques sexuelles, il est parfois difficile de faire la part des choses. D’autant plus que l’addiction sexuelle au féminin reste un sujet tabou.
“L’addiction sexuelle s’accompagne de souffrance dès lors que l’on n’obtient pas ce que l’on veut”. Le sexe devient alors une condition sine qua non à l’équilibre de la personne.
L’abstinence est difficile et se solde par un profond mal-être physique et psychique. “Cette addiction se vit sur un mode compulsif. La sexualité est excessive, la plupart du temps coupée du lien affectif, avec du plaisir à la clé mais aussi des conséquences souvent négatives“.
Si les effets sur le couple, quand celui-ci existe, sont évidents, il arrive que la sphère professionnelle et celle de la santé soient également touchées.
“Il m’arrive de passer des soirées dans un club échangiste, en pleine semaine. Je ne suis pas très en forme le lendemain” confie Cécile, 33 ans.
D’autres encore n’hésitent pas à faire une croix sur le préservatif, pour sacrifier à l’autel du plaisir.