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L’affaire occupe les médias et pourtant, la poitrine dénudée de Kristen Stewart mérite-t-elle vraiment que l’on s’y attache. Passons sur les considérations esthétiques propres à chacun, pour constater que l’égérie des teens movie doit rester éternellement asexuée. Concevoir que Kristen Stewart, puisse livrer son corps dénudé à la caméra semble être une offense, une rupture à la règle pudibonde – celle d’une jeunesse où la sexualité aussi prégnante soit-elle, aussi peu latente, aussi mise en scène que dans le cinéma, doit apparaître sous un jeu de dupe, une tromperie puritaine.
Et comme à chaque fois, cette illusion se transforme en halo étouffant pour l’actrice qui doit s’en défaire pour aspirer à d’autre rôle, briser cette image de gamine pour qui la sexualité est confinée derrière un désir sage, derrière cette virginité qui doit persister dans l’inconscient du spectateur.
Kristen Stewart avait beau faire fantasmer ces messieurs par son ouverture de bouche permanente, le passage à la nudité, à l’acte sexuel corrompt la virginité désirée par le spectateur. « Couvrez ce sein que je ne saurais voir », au fond le désir est plus présent que jamais de la voir déshabillée, mais sa dimension virginale s’est effacée de l’inconscient du spectateur qui aurait aimé se saisir de cet hymen. On distingue bien là, le passage entre l'irréel fantasmé et la réalité existentielle d'une actrice, cette confusion dans l'esprit du spectateur qui projette ses propres désirs sur une icône cinématographique et n'entend pas se défaire de cette vision.
kristen stewart nude on the road par Gunm_HD
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