Latin boys go to hell (latin boys), (usa - 1997)

Publié le 03 avril 2008 par Daniel

Fiche technique :
Avec Jenifer Lee Simard, John Bryant Davila, Mike Ruiz, Alexis Artiles et Annie Lobst.. Réalisé par Ela Troyano. Scénario : Andre Salas, d’après son roman.
Durée : 75 mn. Disponible en VO et VOST.

Résumé :
Ce film raconte la vie amoureuse d'un groupe de latinos gays en Amérique. Il s'agit là d'une comédie moderne où se mêlent jalousie, passion, sensualité et sens de la famille.


L'avis de Francis Lamberg et Laurent Mullens :

Dans la communauté latino de Brooklyn, il n'est pas déjà pas facile de s'affirmer en tant que personne et si, de plus, on cumule les tares, cela devient l'enfer ! Justin a 26 ans et découvre progressivement son homosexualité. Il se fait sauter par Braulio, le play-boy de la boîte en vogue où il passe ses nuits et tombe amoureux de son cousin, Angel. Carlos, malade de jalousie, va tuer sauvagement son ex, Braulio, avant de s'attaquer à l'ex-amant de celui-ci, Justin. Sue Ellen n'a qu'à aller se rhabiller ! Latin boys go to hell est une histoire de séduction, appropriation, possession et manipulation qui débouche sur des frustrations et des jalousies qui mènent au(x) meurtre(s). Toutes choses dont les auteurs méritent les délices de l'enfer.
Écrit par Andre Salas à 19 ans, le film réalisé par Ela Troyano est un pur produit de la culture pop mexicaine : sexy & kitch. Les références aux telenovelas ne sont pas cachées car le téléspectateur peut voir les parallèles faits entre le film et le soap Dos Vidas que suivent certains protagonistes. La tension monte jusqu'au coup de théâtre hitchcockien. On passe d'une comédie de mœurs passablement ratée à un film noir relativement prenant. Le son médiocre et la qualité d'image moyenne donnent l'impression d'un film indien et underground peu soigné, ou encore d'un film porno cheap sans vraie scène de cul. Le peu de lumière exacerbe cependant le côté ténébreux des latinos.
« Justin : – Je ne voulais pas le faire.

Braulio : – Arrête. Tu voulais une queue et tu l'as eue. Ça te défrise d'aimer les bites ?
– Pour faire l'amour, il faut s'aimer.
– Tout ça, c'est des conneries.
– Peut-être pour toi mais pas pour moi.
– Je sais pas à quoi tu rêves, mais le prince charmant, ça n'existe pas !
– Je préfère mes rêves à ta réalité.
– Tôt ou tard, tu penseras comme moi. »

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