Incidence d’infections HIV chez des hommes entretenant des relations sexuelles avec des hommes en Angleterre et Pays de Galles (2001-2010): étude de cohorte à l’échelle nationale

Publié le 01 février 2013 par Tartempion77 @NZarjevski

Infection HIV chez les hommes entretenant des relations sexuelles avec des hommes. In The Lancet Online, Une de Page d'accueil, 1er février 2013 (Getty Images)
Source: www.thelancet.com


Le contrôle de la transmission du virus HIV pourrait être obtenu par une généralisation du test HIV pratiqué sur les populations à risque, de concert avec l’offre d’un accès direct aux thérapies antirétrovirales si consentement du patient il y a. Afin d’examiner si l’augmentation du taux de personnes dépistées et du taux de couverture en matière de thérapie antirétrovirale est en correspondance avec le contrôle de la transmission du virus HIV, nous avons estimé l’incidence d’infection HIV chez des hommes entretenant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) en Angleterre et Pays de Galles depuis 2001.
Un calcul à rebours du profil CD4 dans ce modèle d’incidence aux infections HIV a été utilisé pour le calcul absolu des patients diagnostiqués HIV positifs ; en ignorant la contribution du paramètre « taux de patients infectés par HIV en fonction de la date du diagnostic ». Les tendances exprimées en termes de date de diagnostic, incidence, infections non diagnostiquées chez les HSH ont été interprétées en fonction du contexte d’augmentation du taux de personnes dépistées et du taux de couverture en termes de thérapie antirétrovirale sur la période 2001-10.
L’augmentation de 3,7 fois du nombre de personnes dépistées chez les HSH s’est traduite par une baisse du temps moyen écoulé entre infection et diagnostic de 4,0 ans (Intervalle de Confiance [IC] 95% 3,8-4,2) en 2001 à 3,2 ans (2,6-3,8) à la fin de 2010. Cependant, ni l’incidence en nombre de personnes infectées HIV (2300-2500 nouvelles infections/an) ni le nombre de personnes infectées HIV non diagnostiquées (7370, IC 95% 6990-7800, en 2001, et  7690, 5460-10580, en 2010) n’a changé au cours de cette décennie, malgré l'augmentation de la prise d’antirétroviraux de 69% en 2001 à 80% en 2010.
Le compte de cellules CD4 au moment du diagnostic d’infection HIV est fondamental à l’estimation solide de l’incidence, basée sur les données de diagnostic HIV. L’amélioration de la fréquence et du ciblage des dépistages HIV, de même que l’introduction de  thérapies antirétrovirales standard à des niveaux de compte de cellules CD4 plus élevés que ceux actuellement recommandés, pourraient amorcer la baisse de la transmission de HIV chez les HSH en Angleterre et au Pays de Galles. Dr  Paul J Birrell PhD et al, in The Lancet Infectious Diseases, Early Online Publication 1 February 2013, in press
Financement: UK Medical Research Council, UK Health Protection Agency (UK=Royaume – Uni)

Source: www.thelancet.com / Traduction et adaptation: NZ