Cette réforme, défendue par le Premier ministre de centre droit John Key, a été portée par Louisa Wall, députée homosexuelle du Parti travailliste, principale formation d'opposition. "La loi considérait les Néo-Zélandais homosexuels comme des êtres inférieurs à l'être humain, aux autres citoyens. Ce texte permet de s'assurer que l'Etat ne discrimine aucune catégorie de population" en fonction de son orientation sexuelle, a-t-elle fait valoir. Le texte a toutefois rencontré une forte opposition, notamment du groupe Family First, qui accuse les responsables politiques de miner l'institution traditionnelle du mariage sous la pression des militants homosexuels.