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CANNES 2013 : Le marché de la prostitution de luxe

Publié le 21 mai 2013 par Misteremma @misteremma

C’est le magazine The Hollywood Reporter qui l’a révélé : durant chaque Festival de Cannes, 100 à 200 escort-girls originaires de Paris, Londres, du Vénézuela, du Maroc, du Brésil ou de Russie se rendent sur la Croisette pour ce qu’elles appellent « le meilleur jour de paie de l’année ».

Et on peut les comprendre. D’après Elie Nahas, un ancien proxénète de luxe, les filles de joie peuvent se faire en moyenne 4.000$ la nuit, certaines pouvant même gagner jusqu’à 40.000$. « Ce sont les Arabes qui sont les plus généreux. A-t-il expliqué. Si une fille leur plait, ils peuvent débourser beaucoup d’argent. »

Elie Nahas, c’est l’ancien homme à tout faire Moatassem Khadafi. L’homme s’est retrouvé impliqué dans une affaire de proxénétisme qui a éclaté en 2007 à Cannes. Cette année-là, un énorme réseau de proxénétisme est démantelé par les enquêteurs de l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains. Il sera condamné à 8 ans d’emprisonnement qu’il ne purgera pas puisqu’il s’enfuira vers son pays d’origine, le Liban.

Aujourd’hui, il sort de l’ombre et explique comment fonctionne le milieu. Les soirées débutant à 22h, les call-girls patientent dans les halls dans grands hôtels, attendant un signe leur indiquant vers quelle chambre elles doivent se diriger. Elle sont toujours payée sous enveloppe avec la mention « cadeau ».

Il poursuit : « Tout le monde le sait, chaque année, pour le festival, entre 30 et 40 yachts de luxe arrivent dans la baie de Cannes. Ils appartiennent à des gens richissimes. Chaque bateau a à bord une dizaine de filles ; ce sont des top model qui sont nues ou à moitié nues toute la journée, on leur sert de la drogue et de l’alcool à volonté. Le matin, elles attendent leur fameuse enveloppe ».

Mais les prostituées locales ne sont pas en reste. Travaillant généralement sur Nice, elles se déplacent le temps de la quinzaine du cinéma vers Cannes où elle connaissent la plupart des gardes à l’entrée des hôtels. Contre un petit billet, ils recommandent les filles à la clientèle.

Une question demeure, qu’en est-il des escort-boys?


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