Ardeurs mitoyennes (7)

Je n’en reviens pas ! Quelle garce ! Pour un peu, j’inondais la table de pinard; les amours (de la bouteille) me sauvent la mise in extremis !
Elle me le propose si élégamment que je m’incline devant tant de bonne volonté ! Elle écarte ses jambes, son minou déplumé me fait un signe des lèvres et ses gambettes s’effleurent à nouveau. Ses cuisses semblent si douces que j’ai envie d’y fourrer ma tête et de lui projeter ma langue dans le con pour ensuite remonter lui astiquer le clito jusqu’à ce qu’elle me supplie de lui accorder la grâce présidentielle !
Une allumeuse de première classe, une polissonne de luxe, une chaudasse comme on les aime; hop, une petite escapade aux chiottes et en avant le grand jeu : parle à ma chatte, ma tête est malade !
Je sens une main dans mon dos…
- Vous avez faim ? On passe à table ? me questionne Laure.
- Euh, oui, à table ! bredouillé-je sans cesser de détourner mon regard du fruit défendu.
Laure tourne la tête vers Emilie, mais elle s’est déjà levée et jappe un petit :
- Chic, j’ai une faim de loup !
A peine suis-je assis en face de ma dévergondée de voisine que son pied m’aguiche le mollet, puis le genou et remonte lentement vers mon rondin. A court de longueur, elle utilise alors le talon de son escarpin pour me tripotailler les bourses.
- Bon appétit à tous, lance Laure joyeusement.
- Bon appétit, répondé-je en l’embrassant amoureusement dans le cou.
Emilie m’écrase la biroute pour me rappeler sa présence ! Alors je plonge mon pied resté nu entre ses cuisseaux et joue du mieux que je peux avec sa vulve échaudée. Je presse ma plante sur le sommet de ses lèvres en exerçant des pressions que j’espère bien ciblées.
Eric nous raconte son dernier voyage d’affaire lorsqu’elle pousse un petit cri qu’elle masque finalement en une toux fumeuse. Sous la pression des quintes, elle emprisonne mon panard; mais heureusement, la moiteur des lieux me permet de m’extraire rapidement.
- Ca ne va pas ? lui demande Eric, l’air inquiet.
- J’ai avalé de travers, tente de répondre Emilie entre deux déchirements pulmonaires.
- Tu veux un verre d’eau ? s’inquiète à son tour Laure.
Je souris d’allégresse.