Nuit d’été, au pied de ta fenêtre, je lève les yeux vers le premier.
Mon esprit projeté à l’étage.
Debout, dos à la fenêtre grande ouverte sur la prairie fleurie, mon regard braqué vers ta forme allongée. Assoupie, abandonnée dans ton lit. Recouverte d’un drap blanc, soulignant tes courbes parfaites, dissimulées mais visibles.
Couchée sur le coté, me faisant dos, je te dévore des yeux. Ton corps relâché, détendu, tes petites fesses aux galbes parfaits, rondes, appétissantes, surmontant une taille étroite. Tes épaules s’évasent en finesses. Ton cou gracile portant un minois que je sais parfait, gît pour l’instant abandonné sur l’oreiller. Tes longs cheveux souples te faisant un nid de soie.
J’entends ton souffle léger et régulier, confirmant ton profond sommeil.
D’une pensée, petit à petit, je retire le drap sur ton corps, dévoilant une peaux aux grains parfaits, confirmant tes proportions de déesse.
Je me penche vers toi, la bise que je dépose sur ton épaule, te donne la chair de poule. Ma main caresse tes jambes athlétiques, tes cuisses lisses. Cours sur les monts et les vallées de tes hanches, s’échoue sur ton épaule. Tu pousses un léger soupir, lorsque ma main se retire. Puis son dos reviens, parcours ta colonne vertèbre après vertèbre. Au creux de tes reins mes doigts te saisissent la hanche, englobe tes fesses. Je me dresse à tes cotés, me colle à toi, d’un souffle tu roules sur le ventre.
Sur toi, mes caresses, te pressent. Ma bouche vient déposer des baisers dans le creux du cou. Elle descend ton dos, alternant baisers, coups de langue et souffles chauds. Tu frisonnes, te contractes et te relâches. Dans ton inconscience, tu sens mon sexe qui se tend, déposant un point chaud sur tes fesses.
Mes lèvres remontent sur ton corps, mon sexe pénètre ton humidité délicatement, au rythme de mes chauds baisers.
Tu gémis du fond de tes rêves. Respirant le parfum de tes cheveux, mon sexe rentre encore plus loin en toi, commence lentement son mouvement de va et viens.
Toi, si douce, si offerte, si docile, je sens que le plaisir me submergera bien vite. Je te mord la naissance de cou. Je sens tes fesses se contracter pour essayer de m’expulser. Puis m’avaler plus encore. Le bas de ton corps semble disposer d’une vie propre. A peine si ton souffle change de rythme. Mes mains saisissent les tiennes. Mon sexe palpite deux fois avant de cracher sa semence. Je m’écroule à tes cotés, j’aperçois avant de sombrer dans l’oublie, un voile léger sur tes joues, et ton sourire en coin.