Albane,presque du Châtelet,

Publié le 22 septembre 2014 par Moy

Des cheveux chocolats jusqu'aux seins, un minois au petit nez retroussé, des yeux gris bleus.

La première fois que je t'ai aperçu, j'ai reconnu en toi la fille, qui deviendra le centre, de toutes les attentions des hommes du stage. La meilleure solution était de te fuir. Plan parfait, jusqu'au moment, ou tu es venu me parler. Toutes bonnes résolutions envolées, du fait de ton intérêt pour moi.

Des semaines à flirter, à jouer au chat et à la souris. A se consumer pour toi. Seule à qui j'ai laissé braver mes interdits. Tu faisais l'effort de venir jusqu'à chez moi, je simulais l'indifférent. J'ai même avoué mon homosexualité. Sous le choc, je t'ai vu pâlir, me réconfortant dans tes sentiments. N'osant pas te prendre dans mes bras, et t'embrasser à ce moment, j'ai loupé le coche. Plus tard, lors du déjeuné, je t'ai avoué mes sentiments, et là, tu préférais rester bonne copine.

Bonne copine, qui s'est tue, lorsque je me suis rapproché d'elle, sans un mot. Figée, paralysée dans l'attente de la suite. Ma main est montée à ton visage, a serré ta nuque, l'a attiré vers moi. Tu as à peine résisté. J'ai approché mon visage du tien, l'ai basculé vers tes lèvres. Tes yeux se sont fermés, ta bouche entrouverte. Ton souffle court. Nos lèvres qui se touchent. Ma langue qui glisse dans ta
bouche. Qui enlace la tienne. Ton corps qui se colle à moi. Nos mains qui explorent le corps de l'autre fébrilement.

Silencieusement, je me sépare de toi, je t'attrape par la main, et te tire vers le lit. Tu suis naturellement. Nous nous embrassons à nouveau. Je te déshabille doucement, délicatement. Nue tu t'allonges sur le lit, je t'y rejoint nu, à mon tour. J'explore, je caresse, j'embrasse, je respire ce corps tant désiré pendant des semaines. Je te goûte et je te sens prête à m'accueillir. Mais n’y glisse qu'un doigt, pour compléter l'action de ma langue. Tu gémies, te contractes, me supplies de te saillir.

Je me retire,me lève.

On reste bon ami ?