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Avenue de Gravelle

Publié le 22 septembre 2014 par Moy

Une Fiat 500 rouge, nouvelle génération, est garée le long de la route.

À mon approche, une portière s'ouvre sans crier gare. Je saute sur les freins.

Une sourde colère monte en moi, des injures ce précipitent à l'assaut de ma bouche.

Arrêtés net dans leur élan, lorsque j’aperçois la femme majestueuse qui en jaillit. Un visage sculpté à la serpe, châtain, des cheveux de soies, une silhouette taille 36.

Un regard hautain, méprisant, qui me signifie que je ne suis pas digne d'un regard.

L’éblouissement fait place à un mélange, de rage et de désir. Sentiments contradictoires qui s’entrechoquent, qui se mêlent dans mon esprit.

Baissant ma vitre, je lui signifie que j'ai failli lui arracher la vie.

La bêcheuse explique qu'elle ne m'avait pas vu.

M'extirpant de mon véhicule, je sens une tension extrême m'habiter.

La suffisante se rapproche, j'hume son haleine sur mon cou. La fière me regarde par en dessous.

Je l’écrase de mon regard vindicatif.

Sans me quitter des yeux, sans crier garde, elle me saisit les bourses.

Ma glotte sursaute, mon regard ne fléchit pas.

Sa main remonte vers ma verge, puis la bourgeoise se met à me masturber avec talant. Comprenant son petit jeu de domination, j'introduis à mon tour une main entre ses cuisses.

Je la sens prête à m'accueillir.

Je la plaque sur son capot, lui baisse son pantalon et arrache son string.

Ma verge dans toute sa vigueur, la transperce sans même que la prétentieuse ne cille.

Nous battant à coups de reins nos regards ne se quittent pas. A chaque pénétration, elle glisse sur son capot, pour le retour, ses cuisses fuselées se contractent pour se jeter contre moi.

Alors qu'une goutte de sueur perle dans le creux de ses seins, j'entrevois ses dents mordre sa lèvre inférieur.

Me sentant proche de la victoire, je lui saisis les cheveux, lui bascule la tête en arrière.

La snobe me méprise toujours, jusqu'au moment ou je sens, au bout de ma verge, son sexe qui se contracte frénétiquement soumis à des décharges électriques.

Sans desserrer la bouche, la fière ferme enfin les yeux. Une larme unique se met à perler le long de sa joue. Ni tenant plus je me vide dans l’orgueilleuse.

Il va falloir que je pense un jour, à rendre ce costume de flic à son propriétaire.


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