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Monoprix,

Publié le 24 septembre 2014 par Moy

Un rire cristallin raisonne à mes oreilles. Dans l'allée des desserts, une magnifique jeune blonde, aux cheveux longs, jusqu'aux bas des reins, en est l'origine. Elle est fine comme une liane, avec un visage de beauté pure. J'entrevois à peine, le jeune homme qui la serre dans ses bras. Jeune couple, à peine sorti de l'adolescence, aussi blond l'un que l'autre. Habillés de vêtements clairs, griffés; ils respirent le luxe et l'insouciance. Ils se dorlotent, ils se taquinent. La moindre parole est murmurée, susurrée tel un secret.

Je me mets à imaginer, écarter le chanceux d'une pirouette verbale, d'une saillit pointue.La jeune beauté éblouie de ma repartie, se pâme devant mon regard de feu. Je lui prend la main, l'enroule sur mon bras. Ses cheveux volent aux vents, fouettent mon visage. Elle colle ses lèvres sur les miennes. Son corps souple se plaque à moi, m’épouse de tout son long.

Je fais quelques pas, écarte un groupe de lamelles verticales translucides. Nous nous retrouvons à l’écart dans la réserve déserte. Je l'embrasse dans le creux du cou. Pose une main sur son fessier parfait, ferme, rond, pendant que l'autre s'introduit aussi facilement sous son tee-shirt, que s'il n'existait pas.

Elle se cambre sous mes doigts, qui caressent sa colonne. Frisonne de plaisir. D'un geste ample, je lui soulève son haut, échoue mes lèvres sur ses petits seins, elle glousse un peu gênée. En poussant un grognement roque, ses longs doigts de pianiste, attrapent mon sexe tendu. Elle tombe à genou, essaye fébrilement de défaire ma braguette, engloutie l'objet de ses désirs.

N'y tenant plus, je la repousse, la retourne, et la bascule sur des sacs de marchandises. Mes mains lui baissent, pantalon et string. Ma bouche ce colle à elle, pour lui rendre la pareille. Elle ferme les yeux, expire bruyamment, serre fermement les sacs.

Excitée par la peur de se faire surprendre par les employés, elle me supplie de faire cesser le supplice, de la prendre. A peine mon sexe en contact avec le sien, elle se jette en avant et s’empale profondément. Nous commençons nos mouvements de va et viens réguliers. Elle soupir de plaisir, ne peux plus émettre une parole intelligible. Elle accélère le rythme, se cambre de plus en plus. Je l'attrape par les cheveux, les tend. Elle jouit d'un orgasme cataclysmique. Je la suis, la seconde d'après.

Je détourne les yeux, saisis un camembert sur le rayon, je le pose dans mon caddy.

Ah, si seulement j'avais encore 20 ans.


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