Se fier aux signes potentiellement distinctifs
Notez le “potentiellement”, c’est bien là tout le problème. Ainsi, si je cite en vrac les avis trouvés ici et là sur le net, on pourrait reconnaître une lesbienne à ces signes distinctifs :
- la bague au pouce droit : la mienne je la porte à gauche, et j’ai des amies hétéro qui en portent aussi…
- la chevillère : je crois bien n’avoir jamais vu une fille en porter une… et puis personne ne se rappèle si elle se porte à gauche ou à droite…
- un tatouage labrys : mais qui peut bien porter ce genre de tatouage si ce n’est Corky dans Bound des frères Wachowski ????
- un deuxième piercing à l’oreille : j’ai des amies hétéro qui en ont aussi… ça fait surtout mal paraît-il…
Bon alors ? Qu’est-ce qu’il reste ?
Fréquenter le “milieu”
Facile : on trouve des filles homos dans les bars et clubs lesbiens. Facile, facile… encore faut-il avoir des lieux gay près de chez soi. Les derniers que j’ai fréquentés étaient à des milliers de kilomètres. Donc, sauf à chercher une histoire d’un soir (noooon c’est possible ?), pas moyen de favoriser la rencontre “sérieuse” de cette manière.
Tenter l’opération commando
Mais ouiiiii. Voilà la solution : appeler du renfort ! Rappelez-vous la saison 1 de L Word : Dana est charmée par Lara, qui travaille en cuisine où elle prend ses repas après son entrainement. Impossible pour elle de savoir si Lara est gay ou pas. Eh oui, comme moi, Dana a un gaydar défaillant… Il ne lui reste plus qu’à faire appel à ses copines pour cerner l’élue. Elles débarquent à 5 au restaurant, pour traquer les signes qui pourraient déterminer que Lara est ou non lesbienne. Un signe pour ; un signe contre… Au final les voilà avec un résultat à 50 / 50. Dommage, l’opération commando c’est un bon moyen… quand ça marche…
Se jeter à l’eau
Alors pour celles qui, comme moi, n’ont aucune attirance pour les butchs, préfèrent les filles qui ressemblent à des filles, ont un gaydar défaillant et fréquentent peu le “milieu”, pas de recette miracle : prendre son courage à deux mains et se jeter à l’eau.
Pfff oui mais c’est frustrant d’être attirée par une fille qui s’avère hétéro !!!! D’autant plus quand elle se laisse courtiser pendant des mois sans rien dire avant l’instant fatidique, où au lieu d’un premier baiser hallucinant d’émotion on récolte au mieux un baiser raté, ou un évitement de dernière minute qui vous fait vous échouer sur une joue, ou au pire une baffe. Catherine, Christine, Nathalie… j’en ai des prénoms en mémoire rangés dans la catégorie “grands ratés”.
Alors, si quelqu’un avait une solution, pour mon gaydar détraqué ?