Avertissement (rappel) : Il s’agit de chroniques qui ne se veulent pas des vérités absolues mais l’expression d’un ressenti plus ou moins argumenté et en cela se rapproche plus d’un commentaire, je pense. Je mettrai en lumière uniquement des œuvres qui m’ont plu.
Voici ma petite chronique. Pour la notation (calquée sur celle d’Amazon) et pour qu’on comprenne bien mon échelle de valeurs, « La carte et le territoire » de Houellebecq c’est 5 étoiles, cela veut dire que 4 étoiles c’est très bien et 3 étoiles, c’est déjà pas mal. Rares sont donc mes 5 étoiles !
Présentation :
« Jeune cadre formaté par le milieu rigide de la banque, Ian Riley devient le directeur des ressources humaines d’une prestigieuse agence de publicité, Russell & Buzz. C’est pour lui un séisme complet, car cet univers déstructuré et libertaire est aux antipodes de celui de la banque : c’est le règne du sexe, des cônes et des rails de poudre. Ian parvient à s’y insérer tout en convoitant Terry, jolie stagiaire qui refuse d’en adopter les coutumes. Mais peu à peu, le rideau des apparences se déchire et Ian comprend pour quelles raisons il a été recruté. »
Mon avis (4 étoiles) :
Tout d’abord, je dois dire que je ne suis pas un amateur de romances loin s’en faut. Donc j’avais une certaine appréhension avant de lire ce livre.
Et je dois dire que je fus d’abord charmé par la qualité de plume de notre auteure puis par l’atmosphère trash et déjanté de l’univers de cette maison de publicité.
C’est la débauche totale et ça réalise presque une catharsis de nos fantasmes les plus inavouables. ^^
Ian qui paraît un peu coincé mais qui visiblement traîne un lourd passé est secondé par son ami Paul (tiens, tiens un prénom qui m’est bien familier) expert en dragues et libertinage.
Paradoxalement, Ian après de multiples avances et sous cocktail de drogues finira de succomber aux avance d’un collègue très insistant. Et je dois avouer que la scène est tellement bien décrite que ça m’a bien stimulé à mon grand étonnement. Sara Greem sait parfaitement faire monter notre thermostat dans les scènes de sexe. C’est le pied.
Bon, mais Ian est amoureux en même temps d’une jeune femme qui semble bien sous tous rapports (sans mauvais jeu de mots). Il cache donc son côté pervers et inavouable à sa belle. L’intrigue est donc posé. A vous de lire pour connaître la suite. ^^
En fait c’est que j’ai aimé aussi, c’est que même si l’univers décrit de la pub ressemble à un lupanar, il n’en demeure pas moins crédible et c’est ce qui rend l’écrit efficace.
Le seul petit bémol que j’émets, c’est que Ian, le héros principal donc, dans sa manière de penser me paraît un peu efféminé. Il est parfois d’une sensibilité qui fleure la sensiblerie et en cela, c’est peut-être que la femme auteure n’a pu totalement s’absorber dans l’homme narrateur. Mais bon c’est vraiment un petit bémol.
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