Les organisations gays allemandes pensaient qu’il n’y avait plus de témoins vivants des déportations d’homosexuels pendant la Seconde Guerre Mondiale. Mais un homme né en 1913, Rudolf Brazda s’est manifesté et a été invité à participer à la dernière “Gaypride” de Berlin.
Condamné à la prison pour “fornication entre hommes” en 1934, expulsé vers la Tchécoslovaquie, il imitera Joséphine Baker au music hall !
Arrêté, il sera déporté à Buchenwald en 1941. Il fera partie de ceux que l’on nomme “les triangles roses” marque distinctive de leur homosexualité, qu’ils devaient porter sur leurs vêtements, de la même façon que “l’étoile jaune” pour les Juifs. Une liaison amoureuse avec un Kapo lui permettra, de survivre à cette atrocité.
Libéré en 1945, il vivra en Alsace pendant 50 ans avec son amoureux.
Il affirme : “qu’il n’y a rien de mieux que la démocratie” mais a “quand même encore peur des neo-nazis” .
Rudolf, on vous embrasse très, très fort !