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« Harry Potter », J.K. Rowling, chronique

Par Jean-Baptiste Messier

« Harry Potter », J.K. Rowling, chronique

Après avoir vu les films sans avoir lu les livres avant, j’avais un sentiment mitigé sur Harry Potter. A dire vrai, j’avais du mal à comprendre le déroulement de l’histoire.
et puis, je ne sais pour quelle raison, récemment, je me suis mis à les lire.
Et j’ai apprécié le suspense qu’a su développer l’auteur autour de secrets à élucider, d’épreuves à traverser. Et on se rend compte que les  films tronçonnent de manière inévitable ces tomes fleuves et donc ne peuvent respecter la fluidité du récit avec sa richesse de détails.  Harry Potter est une sorte de roman policier fantastique. J’ai aimé aussi le style simple, fluide et avec de l’humour.
En transposant le monde des écoliers dans un univers de sorcellerie, JK Rowling a su créer un univers où le lecteur amateur de littérature de l’imaginaire se plongera avec délice. Elle sait créer des rituels comme la fin des vacances, le trajet en train jusqu’à Poudlard, les cours de potions, de divination, les matchs de quidditch. C’est comme un bon plat de cuisine dont on attend avec délectation de retrouver les ingrédients familiers.
De tous les personnages, ce n’est pas Harry qui est le principal mais bien Severus Rogue à la figure ambivalente et qui vit littéralement tous les enjeux de l’histoire. Rowling à aucun moment ne décrit pourtant le caractère de Rogue, mais tout tourne autour de lui et c’est par ses actes, des témoignages que l’on prend conscience de sa complexité. C’est un peu le Dark Vador de Poudlard avec toutefois une part de lumière plus développée même si elle est voilée. Par contraste Harry Potter et ses compagnons paraissent bien fadasses et un peu stéréotypés (Ron le brave gars, Hermione l’intello bonne élève).
On peut saluer aussi l’ampleur de l’intrigue qui s’étend sur plus de 7000 pages et dont les engrenages sont tellement bien imbriqués qu’on peut penser que Rowling avait tout prémédité du début à la fin. Il y a donc de la maestria à pouvoir ainsi tenir le lecteur en haleine du début à la fin.
J’ai pris autant de plaisir à découvrir les livres de Potter à 42 ans que le Seigneur des anneaux à 12 ans. Et ce n’est pas un mince exploit.
Donc bravo JK Rowling et un grand merci à elle d’avoir fait renaître un plaisir de lecture au goût de l’enfance.

« Harry Potter », J.K. Rowling, chronique


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