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Laurel et hardy : le couple le plus gay de hollywood ?

Par Daniel

par Jean Yves


Comment ces deux abrutis de Laurel et Hardy ont pu échapper aux bistouris de la censure ? Parce que, dans leurs films, ça y va franchement : des mollets poilus aux talons aiguille, des pantalons envoyés en l'air, des nuits blanches transpirées dans le même lit, et même, des envie de faire un bébé ensemble…

Alors, le petit Laurel et le gros Hardy seraient-ils l'archétype même du couple homosexuel clandestin ?
Il faut toutefois faire attention aux clichés bâtis à la truelle ! Facile de dire : « Oliver Hardy, le balaise, le moustachu, celui qui lance les ordres et qui bougonne comme un gros ours, c'est l'homme. Et Stan Laurel, le maigrelet aux épaules en forme de cintre, c'est la femme. » Non, c'est plus subtil que cela.

La mythologie « Stan-Ollie » commence en 1927, avec le film Putting Pants on Philip On y découvre les premiers signes d'une sex story latente : Laurel, déguisé en Écossais-jupette, débarque en Amérique et retrouve son oncle Hardy. Un Hardy tout efféminé, quasi manucuré, alors que Laurel, lui, sautille de joie (mouvements de jupette) en rencontrant des bouquets de femmes en pâmoison. Outré comme un pape, affligé par cette mascarade, et sans aucun doute jaloux de ne pas pouvoir garder son neveu pour lui tout seul, Hardy va tout faire pour remplacer le kilt de Laurel par un vrai pantalon de bonhomme. Avec une avalanche de gags : on trouve dans ce film le coup de la bouche d'aération (cf. Marilyn, la robe qui s'envole), particulièrement corsé, puisque Stan, jupette au vent, perd en plus sa petite culotte en éternuant. Ensuite, sous prétexte de mesurer sa longueur de jambe, Hardy abuse d'un Laurel abasourdi et complètement désorienté.
Faut-il voir dans ces rapports un symbolisme sexuel ? Quand Hardy impose le port du pantalon à Laurel pour qu'il passe inaperçu, le désir de possession semble clair. Alors qu'en apparence on pourrait attribuer le rôle de la femme à Laurel, il se révèle – quand sa jupe se soulève et que des femmes s'évanouissent - qu'il est un mâle en pleine possession de ses moyens. Viril, donc, Laurel est une menace pour Hardy, lequel a besoin de s'affirmer par rapport à l'autre pour prouver une supériorité, qui, ratée, l'obligerait à reconnaître sa nature véritable.

Il faudra attendre Early to Bed [Laurel hérite de son oncle], (1928), pour voir s'orienter avec plus d'évidence les rapports des deux compères. Dans Putting Pants on Philip, Laurel est encore un sacré coureur de jupons. Ici, il devient un être quasi asexué, en tout cas nettement moins attiré par les corsages. Après une scène de ménage à vous faire valdinguer tout le mobilier du château de Versailles, après une lutte gréco-romaine orchestrée par Laurel pour envoyer Hardy au lit, le couple se réconcilie avec une chaleur inusitée. Early to Bed ne symboliserait-il pas le passage de Laurel et Hardy devant monsieur le maire ?
Le comble de l'allusion homosexuelle est atteint en 1929, avec le célèbre Liberty [Vive la liberté] : évadés du bagne, Laurel et Hardy ont enfilé en vitesse deux, trois vêtements civils. Hélas, ils ont interverti leurs pantalons. Tout au long du film, ils vont tenter de s'échanger leurs culottes, sombrant ainsi dans des situations délicieusement scabreuses.

Laurel et hardy : le couple le plus gay de hollywood ?
Si les personnages de femmes sont rares dans l'univers de Laurel et Hardy, c'est qu'ils se placent délibérément sur un terrain où les femmes ne sont guère indispensables. Liberty pousserait ainsi, à l'extrême, l'utopie d'un paradis des hommes seuls. Il offrirait – à celui qui sait lire – le geste irréprochable de l'amour contre nature.

Mais si les deux comiques jouent sur des éléments équivoques de l'intrigue, ne faut-il pas y voir qu'un ressort comique, et non pas un hymne à l'homosexualité ?

Il reste que de nombreux films de Laurel et Hardy offrent des éléments concrets au plaidoyer homosexuel : le curieux attachement indéfectible des deux compères, la misogynie qui se dégage de toutes les comédies matriarcales dont ils furent les interprètes, et, plus concrètement, les nombreuses scènes de lit, les déshabillages intempestifs, les jeux de travesti, les scènes de jalousie et les triangles passionnels dès qu'une femme montre le bout du nez. Ainsi, dans Their First Mistake [Bonnes d'enfants] (1932), Hardy, marié, se voit réprimander par sa femme : « Si tu te promènes encore avec ce Laurel, c'est fini nous deux ! »
Embarrassé, Hardy va quand même se confier à son ami : « Elle prétend que j'ai plus d'affection pour toi que pour elle. », ce à quoi Laurel réplique, ingénument : « Et c'est vrai, n'est-ce pas ? », et Ollie, bougon, enchaîne : « N'entrons pas dans ces détails. » Des détails, on le voit, qui laissent pas mal de sous-entendus. Un peu plus tard, dans le même film, la conversation se poursuit :

Stan : Sais-tu ce qui nous manque pour être heureux ?
Ollie : Quoi ?
Stan : Un bébé dans la maison !
Ollie : Je ne saisis pas le rapport.
Stan : Mais si, de cette façon, l'esprit de ta femme sera occupé ! Et tu pourras sortir avec moi, ça lui sera complètement égal !
Ces sous-entendus se trouvent carrément mis au jour quand la femme de Hardy demande le divorce et fait poursuivre Laurel pour « détournement des sentiments de M. Hardy ». On croit rêver !

Dans Brats [Les bons petits diables] (1930), il est toujours question d'enfants, mais, cette fois-ci, c'est à Laurel et Hardy de jouer les papas-poules. Leurs femmes ayant pris la clé des champs le temps d'une leçon de tir, nos deux compères se transforment en parents pour s'occuper de leurs gamins (des Laurel et Hardy en version miniature). Alors, Laurel et Hardy font-ils vraiment tout pour chasser les femmes de leur vie ? Sans doute, si l'on compte le nombre de films où les épouses trahies, jalouses, ou tout simplement excédées, plaquent le nid conjugal et s'en retournent chez leurs parents.

En 1929, Stan et Ollie tournent That's My Wife [C'est ma femme]. L'histoire est simple : l'épouse de Hardy, minée par la présence de Laurel, fait ses valises une bonne fois pour toutes. Le même jour, Hardy reçoit une lettre d'un oncle richissime. Celui-ci lui annonce qu'il lui léguera sa fortune à condition que la bonne entente continue à régner dans son ménage. Aucun problème : Laurel saute dans un décolleté, et le tour est joué.
Les deux héros n'hésitent jamais à se glisser dans un fourreau, bas de satin sur les guiboles et colliers de perles sur la poitrine ! Laurel et Hardy : des virtuoses du travesti, des amoureux de la jarretelle, des siphonnés du soutien-gorge… En un mot : deux folles divines !

Laurel et hardy : le couple le plus gay de hollywood ?

Dans Twice Two [Les Joies du mariage] (1933), Laurel et Hardy sont tous deux travestis, jouant leur propre personnage et ceux de leurs épouses (Stan version « homme » étant le mari d'Ollie version « femme », et vice versa).
Ce double rapport ne suggère-t-il pas, on ne peut plus directement, l'amour physique qui existe entre eux ?


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LES COMMENTAIRES (6)

Par miky
posté le 19 décembre à 12:48
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Psycologie de bazard je supose que vous préférez les "japonièseries"

Par alchimius
posté le 21 octobre à 09:27
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Franchement,vous aimez "vous entendre " écrire des débilités pareilles ? Lorsque vous aurez un millionième de leur talent artistique dans la psychologie de fond de tiroir, vous arrivez peut-être à ouvrir les yeux et tout simplement, Laurel et Hardy vous feront rire Gaiement. Presque 100 ans et ils sont toujours là ! Et vous combien de temps votre œuvre "pédo" psychiatre restera dans l'univers du net ?

Par niportkoi
posté le 06 octobre à 15:07
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vos connaissez la chanson :"ma liberté de pensée" juste un petit com pour juste cause: si vous vous sentez offensé par les propos tenus par le redacteur de cet article pourquoi ne pas ecrire un dementi officiel de la part de l&h ... lol non vraiment soyons serieux... je suis tombé su cet articleen apant l&h gay ... je savais donc ce que j'allais lire et ca sans insulter qui que ce soit ...si vous faites une rcherhe sur le net ne syez pas offusqué d'y rouver des elements qui vot tre votre nature (petit hetero qui a un complexe d'inferiorité) et ce n'est pas de la psycho au rabais...vous vous permettez des insultes la ou il n'y a pas lieu alors sufflez un peu et vyez le monde avec un regard nouveau... je pense qe vous faites parti des gens qui grille politesse et ceder le passage sans se doute d l'impact sur les autres... à bon entendeur...

Par juli1
posté le 06 octobre à 14:58
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je viens de lire l'article il me fait sourire ... je viens egalement de lire le ommntaire de justecause qui me fait encore plus rire... ll non vraiment pourquoi descendre en fleche l'ateur de cet article qui au final ne pose qu des questions, et pourquoi reagir de la sorte ares tout je suis tombé sur cet article en tapant l&h gay, donc c'est que je cherchais ce que j'ai lu : non??? je penses que votre reaction est excessive et ne merrite pas un com de ma part cela dit: on ne traite pas ls gens de abruti de con juste par e que cette personne a mis a jour certains doute sur des images ... juste cause parle de psychologie... je suis moi meme dans l domaine et sincerment je pense que cette article en fait plus usage que le comm posé... mais bon comme je l'ai dis juste avant, moi ca me fait sourire et surtout: pas de quoi s'en facher... à bon entendeur juste un ps: psycho a rabais " juste un abruti de con qui ne voit pas clair et qui salit les autres par son impuissance.." no vraiment lol... je pense que vous etes certainemente type que j'ai laissé me doubler sur l'autoroute hier et qui pour me remercier m'à fait un fuck...

Par juste cause
posté le 19 décembre à 13:27
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Une dernière Chose ,,,, il faut savoir la différence entre la réalité et la comédie ,,,imbécile

Par juste cause
posté le 19 décembre à 13:24
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Remettons les pendules à l'heure ,,celui qui a écrit cet article de contrevérité , c'est royalement trompé,, voir qu'il est lui même un homo ,, vous avez deux belles légendes laurel et hardy , se sont des hétéros purs et durs ,, aimants les femmes,et ayant des enfants ,,du con, et venir salir la mémoire de deux êtres extraordinaires , c'est de votre part une insulte à leur égard,d'autant plus que vous détruisez les belles pensées de ceux qui les apprécient beaucoup Comment osez vous avec vos stupides comparaison à vous même , détruire l'oeuvre de deux géants avec vos inepties grotesques. Avant de juger les autres , apprennez la psychologie qui vous fait défaut , et surtout ce n'est pas parce que vous êtes gai,, qu'il faut y mettre votre saloperie de textes sur ,ce que vous ne serrez jamais , un homme , un héro,,juste un abruti de con qui ne voit pas clair et qui salit les autres par son impuissance..